Rocco Siffredi : cette scène de sexe avec Amira Casar qui l'a mis mal à l'aise
Invité sur C8 pour la première de l'émission De quoi j'me mêle le 26 septembre 2019, l'acteur de films pornographiques est revenu sur une scène de nudité qu'il n'a pas vraiment appréciée...
En 2004, Catherine Breillat engage Amira Casar et Rocco Siffredi pour "Anatomie de l'enfer", un drame érotique adapté de son roman "Pornocratie", pour lequel les deux acteurs tournent évidemment plusieurs scènes de sexe. Et visiblement, l'icone du porno n'a pas gardé un très bon souvenir de ce film, comme il l'a révélé sur le plateau de la nouvelle émission d'Éric Naulleau De quoi j'me mêle.
"La scène la plus difficile de ma vie"
Ainsi, alors que le rédacteur en chef de Première, Thierry Chèze, expliquait le rôle des coachs d'intimité aux États-Unis, présents afin d'éviter tout "dérapage" lors de ces scènes, Rocco Siffredi est revenu sur sa propre expérience sur le tournage du film de Catherine Breillat. "Amira Casar, l'actrice avec laquelle je faisais la scène de nu, (...) s'était couverte, scotchée entièrement toutes les parties intimes. Et pour moi, c'était une petite position de rien du tout, mais c'était la scène la plus difficile de ma vie. (...) Parce que j'étais habitué à la réalité", a-t-il ainsi révélé.
Déstabilisé, l'acteur a confié avoir ainsi demandé à la réalisatrice de pouvoir se "préparer" avant de tourner la scène, ce qu'elle a refusé : "Elle me dit : 'Tu es normal, donc tu bandes pas, et quand je dis action, tu regardes Amira et tu bandes.' Et là, Amira Casar me regarde dans les yeux, en se disant 'Maintenant, je veux voir ce que tu vas faire Rocco', parce qu'elle avait envie de me casser."
Et de conclure : "Catherine m'a beaucoup aidé parce qu'elle me disait : 'Rocco, je veux vraiment que tu comprennes que ce n'est pas un film porno, (...) je t'ai choisi, pas pour la comédie bien sûr, mais parce que je vois que quand tu fais l'amour sur un plateau, tu mets ton âme. Et c'est ça que je veux que tu mettes ici ce soir."
publié le 30 septembre, Solène Filly
