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Laura Smet : "J'ai besoin de créer pour me sentir bien"

Depuis la mort de son père, le nom de Laura Smet est plus souvent associé aux histoires d'héritage qu'à sa carrière d'artiste. Dans un entretien pour Elle, l'actrice devenue réalisatrice, explique pourquoi elle a décidé de passer derrière la caméra.

Dans "Thomas", son premier court-métrage, Laura Smet s'intéresse à une mère qui retrouve la trace de son fils par hasard. "C'est mon fiancé, qui, en revenant de chez Darty, m'a rapporté cette histoire", explique Laura au Elle paru ce vendredi 15 juin 2018, "Celle d'une femme qui, grâce à l'ordinateur du magasin ouvert sur la fiche d'un client, retrouve la trace de son fils, qu'elle n'a pas vu depuis quinze ans. J'ai eu envie de la raconter."

Une nouvelle façon d'envisager sa vie

Pour ce premier court-métrage, le choix de l'interprète du rôle principal n'a pas été difficile. Très proche de sa mère, qu'elle considère comme "la plus grande comédienne française",Nathalie Baye s'est "imposée" à elle. "Pour moi, ma mère, c'est Meryl Streep", a-t-elle continué, "Elle est à la fois sensuelle et lumineuse." Une admiration réciproque, Nathalie Baye s'étant dit bluffée par sa fille.

Mais passer à la réalisation, c'était aussi une façon pour Laura Smet de reprendre le contrôle de sa carrière :"Cela fait longtemps que je tourne moins en tant qu'actrice. Que je suis moins désirée. C'est violent, ce métier, parce que cette façon d'être considérée, on la ressent aussi dans sa vie privée. (...) J'ai besoin de créer pour me sentir bien."

Un besoin influencé par ses parents : "Je suis (...) par mes gènes et mon éducation, une artiste, et je suis depuis toujours hyperactive." Réaliser "Thomas" était donc aussi un moyen de "montrer ce que j'avais dans le bide, pour retrouver confiance en moi", conclu-t-elle.

publié le 15 juin, Solène Filly

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