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Chanson Douce : Karin Viard dévoile son côté sombre

Depuis une trentaine d'années, Karin Viard fait partie intégrante du cinéma français. Le 27 novembre 2019, l'actrice sera à l'affiche de "Chanson Douce", l'adaptation du prix Goncourt 2016. Aux côtés de Leïla Bekhti, la comédienne campe un rôle particulièrement froid.

"Polisse" (2011), "La Famille Bélier" (2014) ou encore "Les Chatouilles" (2018) : Karin Viard enchaîne les films populaires français. Mercredi 27 novembre, elle sera à l'affiche du film "Chanson Douce" de Lucie Borleteau aux côtés de Leïla Bekhti. Une adaptation du best-seller du même nom écrit par Leïla Slimani, qui a obtenu le prix Goncourt en 2016.

Le roman s'inspire d'un fait divers américain particulièrement sordide. Celui d'une nounou qui, sans raison apparente, tue les deux enfants sous sa garde. Un rôle sombre qui a fasciné Karin Viard. "Elle m'a dérangée, mais elle m'a touchée aussi. Je me suis dit que j'aimerais bien m'éprouver dans un rôle comme celui-là", a-t-elle confié au Point.

Un film aussi brillant que brutal

"Chanson Douce" suit l'histoire dramatique d'une famille et de leur nourrice. Paul (Antoine Reinartz) et Myriam (Leïla Bekhti) engagent Louise pour garder leurs deux enfants. Dévouée et consciencieuse, Louise occupe très vite une place importante dans la famille, jusqu'à ce que ses réactions viennent à inquiéter les parents, qui décident de s'en séparer.

Un thriller psychologiquement dramatique, que l'actrice raconte avec ces mots : "Je n'excuse pas la folie de Louise, mais je peux la comprendre. Il y a une dimension sociale passionnante dans cette histoire. C'est une femme seule, délaissée par ses proches et par la société, qui s'accroche à ce travail comme à une bouée. Pour elle, c'est une question de vie ou de mort. Ivre de solitude, elle prend cette famille en otage de ses affects. On sent bien qu'elle a un problème de thermostat, qu'elle est psychologiquement dérangée. Mais je suis persuadée qu'il suffirait que quelqu'un lui tende la main pour que le drame n'ait pas lieu."

publié le 25 novembre, Mégane Bellée

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