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Vanessa Paradis : quand elle a "esquivé des scènes de nu" à 16 ans

La rentrée 2021 sera riche pour Vanessa Paradis, à la fois à l'affiche d'une pièce au théâtre et d'un film au cinéma. Assurant la promotion de cette riche actualité, l'actrice de 48 ans a accordé une interview à Madame Figaro, parue le 20 août 2021. Au cours de l'entretien, elle revient sur un épisode déplaisant survenu au début de sa carrière.

La rentrée 2021 est d'ores et déjà bien remplie pour Vanessa Paradis. L'égérie Chanel sera sur les planches à partir du 8 septembre 2021. En effet, son mari, Samuel Benchetrit, lui a écrit une pièce de théâtre intitulée "Maman", dans laquelle elle donnera la réplique à Éric Elmosnino. En plus de ce défi tout nouveau pour elle, la mère de Lily-Rose Depp est également au casting de "Cette musique ne joue pour personne", une comédie dont Samuel Benchetrit est là encore aux commandes. Prévu pour le 29 septembre 2021, le film avait été présenté à Cannes en juillet, avec François Damiens, JoeyStarr et Valeria Bruni Tedeschi à la distribution. Dans le cadre de cette actualité débordante, Vanessa Paradis s'est confiée à Madame Figaro le 20 août 2021. Elle est revenue sur ses débuts parfois compliqués en tant que jeune actrice.

"Quand on commence très jeune comme moi, il y a un tas de choses qu'on ne sait pas"

Le succès de son titre Joe le Taxi propulse Vanessa Paradis sur le devant de la scène dès ses 16 ans. La même année, en 1988, elle partage l'écran avec Bruno Cremer dans "Noce blanche", film dont l'intrigue sulfureuse met en lumière les sentiments naissants entre une lycéenne et son professeur. Adolescente à l'époque, elle déclare aujourd'hui avec du recul : "Quand on commence très jeune comme moi, il y a un tas de choses qu'on ne sait pas et qu'on peut considérer comme normales".

Ainsi, au sujet de "Noce blanche", elle raconte : "Dans mon premier film, Noce blanche, j'avais des scènes de nu, j'avais 16 ans, c'était compliqué. J'ai esquivé. Quand on ne dispose pas des repères nécessaires. Il y a peut-être des choses borderline que j'ai vues et dont je n'ai pas voulu me souvenir. J'ai mené une vie artistique et personnelle très libre, j'ai beaucoup voyagé et, immanquablement, j'ai croisé des personnages peu recommandables". En juillet 2020, l'actrice engagée affirmait déjà à Marie Claire que le mouvement #MeToo était "indispensable". Riche de plus de 30 ans de carrière, elle aborde, naturellement, aujourd'hui les moeurs du passé avec un regard plus avisé.

publié le 23 août, Inès Agblo, Jellyfish France

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