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Une intime conviction : comment Olivier Gourmet est devenu Éric Dupond-Moretti

Le film d'Antoine Raimbault, inspiré de l'affaire Suzanne Viguier, voit Marina Foïs faire équipe avec un Olivier Gourmet plus vrai que nature dans le rôle d'Éric Dupond-Moretti.

En salle le 6 février 2019, "Une intime conviction" s'inspire librement de l'affaire Suzanne Viguier, une femme disparue en février 2000 dont le mari Jacques, professeur de droit, avait été mis en cause. Près de 20 ans plus tard, celle-ci est toujours sur le registre des personnes disparues comme le rappelle le réalisateur, Antoine Raimbault, à France 3. Et si ce film n'a pas vocation à être un documentaire, les personnages principaux sont bien basés sur les véritables protagonistes de cette affaire, à l'instar d'Éric Dupond-Moretti, qui avait défendu Jacques Viguier en appel.

Un film salué par Dupond-Moretti

Pour incarner ce ténor du barreau, aussi surnommé "Acquittator", le cinéaste a choisi Olivier Gourmet, que l'on a récemment pu voir dans la comédie "Edmond". "Je l'ai beaucoup, beaucoup, beaucoup écouté pour m'imprégner de la façon dont il parlait, de la façon dont il posait des silences, de ses regards, de sa présence physique, de sa gestuelle", explique Gourmet, qui sera également bientôt à l'affiche de "J'accuse". L'acteur confie également avoir passé 3 jours au côté de l'avocat pénaliste, relevant ses petites manies, comme celle de jouer avec ses lunettes.

Mais c'est le scénario qui a aussitôt convaincu Gourmet de rejoindre ce projet, "la manière dont la justice peut être manipulée, de la difficulté à se forger une intime conviction". Une idée partagée par Dupond-Moretti comme il l'a indiqué à France 3, après avoir assisté à l'avant-première : "C'est un film fantastique parce que c'est l'apologie du doute. (...) Il démontre les mécanismes qui conduisent au doute."

publié le 5 février, Solène Filly

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