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Trainspotting 2 ne sera pas une pâle copie du premier volet

Vingt ans que les cinéphiles en rêvent et désormais plus que quelques mois seulement avant d'enfin découvrir la suite des aventures de la folle équipe de "Trainspotting". Mais que les fans encore sceptiques se rassurent : cette suite ne sera pas une pâle copie de l'original. C'est Ewan McGregor lui-même qui l'assure.

Interrogé par nos confrères de Première dans le cadre de la promotion d'"American Pastoral", son premier long-métrage en tant que réalisateur, Ewan McGregor a accepté de dire quelques mots à propos de "Trainspotting 2". L'acteur tient avant tout à rassurer les spectateurs sur cette suite qui, d'après lui, devrait bien proposer autre chose que son prédécesseur, et ne pas se contenter d'en reprendre la recette pour s'assurer un joli succès au box-office. Il explique : "Ce qu'on ne voulait surtout pas faire, c'était de simplement remaker le premier : 'S'ils ont aimé, on a juste à le refaire'. Comme 'Very Bad Trip', ils ont fait trois fois le même film. À la fin, vous avez l'impression de vous être fait avoir. 'Merde, vous prenez mon argent et vous me refilez exactement la même chose...' Là, on est vingt ans plus tard : le réalisateur, les acteurs, les scénaristes... Et le public aussi. Par rapport à ce qu'ils ont vécu avec Trainspotting à l'époque... ce sera très intéressant de voir ce que les spectateurs en pensent. Je n'en dirai pas plus !"

L'appréhension des retrouvailles

Si sur le papier, l'idée de jouer un personnage que l'on connaît déjà semble plutôt simple, la tâche ne fut pourtant pas si aisée pour Ewan McGregor. Beaucoup de questions et d'appréhension ont, en effet, traversé l'esprit du comédien avant ses retrouvailles avec Mark Renton, cet ex-héroïnomane originaire d'Édimbourg et désormais quarantenaire qui a fait de lui une star.

Toujours au micro de Première, il raconte ainsi : "J'avais peur de ne plus retrouver mon personnage. Et si après 20 ans, je ne me sentais plus dans sa peau ? En fait c'est revenu très vite, parce que je suis lui et il est moi. Danny Boyle utilisait le mot 'méta' sur le tournage. Il y a quelque chose de méta entre les acteurs et leurs personnages. Un truc qui les relie." Plus de peur que de mal donc, en espérant bien sûr que la magie opère toujours en salle. Pour le savoir, rendez-vous à partir du 1er mars prochain !

publié le 11 octobre, Pauline Julien

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