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Titane : Oliver Stone (Wall Street) acclame la Palme d'or qui divise

Vincent Lindon, Julia Ducournau et Agathe Rousselle le 17 juillet 2021 au Festival de Cannes.

© Lyvans Boolaky - Vincent Lindon, Julia Ducournau et Agathe Rousselle le 17 juillet 2021 au Festival de Cannes., Sipa

Parmi le beau monde présent sur la Croisette pour la 74e édition du Festival de Cannes, Oliver Stone était de la partie. Face aux polémiques qui entourent la dernière Palme d'or, le cinéaste de renom a tranché : il valide.

Depuis sa sortie en salle le 14 juillet 2021, mais surtout depuis la cérémonie de clôture cannoise du 17 juillet, le film "Titane" divise la critique comme les spectateurs. Le second long-métrage de Julia Ducournau a été salué à Cannes par une Palme d'or, mais les avis ne sont pas unanimes pour autant. D'ailleurs, la réalisatrice a avoué au Journal des femmes savoir que "des gens vont partir dans les 30 premières minutes" de son film. Si cet ovni cinématographique n'est pas du goût de tout le monde, Oliver Stone, lui, approuve.

"Une expérience à tous les niveaux"

Le cinéaste aux quatre Oscars était présent cette année à Cannes pour présenter son documentaire "JFK Revisited: Through The Looking Glass". En tant que bon cinéphile, il a profité de son passage pour assister à plusieurs projections. Bien étendu, il n'est pas passé à côté du sulfureux "Titane". Sur son compte Facebook, le réalisateur de "Wall Street" et de "Tueurs nés" a fait part de ses impressions au sujet de plusieurs films de la sélection cannoise.

À propos de "Titane", Oliver Stone est dithyrambique, écrivant : "Il faut se préparer pour celui-ci. Il va brûler au chalumeau votre esprit et vos autres parties. Sa réalisatrice, Julia Ducournau, est un ouragan blond qui avait fait Grave pour son premier film. Bon, il n'est pas pour tout le monde, ma femme et une jeune amie ne l'ont pas aimé. En revanche le public est devenu fou et la bête noire de cette riche programmation a été une éruption de colère, d'amour, de voitures et d'androïdes. La fluidité sexuelle du film fait qu'il ne tombe jamais dans le conventionnel, et devient une catharsis profondément personnelle avec une immense rage. Une expérience à tous les niveaux.". Rien que ça !

publié le 22 juillet, Inès Agblo, Jellyfish France

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