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Star Wars 7 : pourquoi George Lucas a quitté le navire

George Lucas

© Abaca

Alors que Lucasfilm promettait dans un premier temps qu'il resterait associé à la saga en tant que consultant, George Lucas s'est finalement vu gentiment poussé vers la sortie de la production de Star Wars : Épisode VII - Le Réveil de la Force. Une "rupture" difficile, sur laquelle il est enfin revenu au micro de CBS.

"Le problème, c'est qu'ils ont examiné les histoires et qu'ils ont dit : On veut faire quelque chose pour les fans. J'ai répondu que je voulais faire une histoire qui raconte ce qui s'est passé... Vous savez, quelque chose qui a un début et une fin", explique le créateur de la saga avant de rappeler que : "C'est un soap-opera familial. C'est centré sur des problèmes familiaux... Ce n'est pas une histoire de vaisseaux spatiaux".

Malgré ses tentatives pour convaincre Disney de s'intéresser à l'intrigue qu'il avait développée - qui d'après les rumeurs, se concentraient sur des adolescents - George Lucas ne parvient pas à s'imposer et finit par lâcher l'affaire : "Ils ont décidé de ne pas utiliser les histoires et de faire leur propre truc, donc j'ai dit : 'très bien...' Ils ne tenaient pas tant que ça à ce que je m'implique, de toute façon... Mais je me disais de mon côté : 'Si je m'investis là-dedans, je vais juste causer des problèmes. Car ils ne feront pas ce que je veux qu'ils fassent, et je n'ai plus le pouvoir de le faire, je ne ferais que tout gâcher'".

Le cinéaste, qui ne cache pas une certaine amertume à ce sujet, préfère désormais se consacrer à d'autres projets et laisser cette histoire malheureuse derrière lui, de la même manière qu'il le ferait avec une rupture amoureuse : "Tout cela se résume vraiment à une règle de vie toute simple : quand on rompt avec quelqu'un, la première règle est de ne pas passer de coups de fil. La deuxième règle est de ne pas passer devant chez eux pour regarder ce qu'ils font. La troisième règle est de ne pas débarquer dans leur café avec l'air menaçant... On doit juste se dire : 'non, c'est du passé, je vais de l'avant'". Reste désormais à savoir ce que pensera le cinéaste du long-métrage de J.J. Abrams, attendu dans les salles pour le 16 décembre prochain.

publié le 27 novembre, Pauline Julien

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