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Secrets de tournage : La Tour 2 contrôle infernale

Eric Judor et Ramzy Bedia dans le préquel de La Tour Montparnasse Infernale

© Légende Distribution, DR

Sorti ce mercredi dans l'Hexagone quinze ans après La Tour Montparnasse Infernale, le préquel de la comédie culte de Charles Nemes avec Éric Judor et Ramzy Bedia repousse une nouvelle fois les limites de l'humour et devrait ravir les fans de la première heure. L'occasion de vous dévoiler trois secrets de tournage du nouvel OVNI du célèbre duo : La Tour 2 contrôle infernale.

# Le tournage de ce deuxième volet comique s'est déroulé dans un aéroport belge. Les aéroports de Paris ont en effet refusé d'autoriser l'équipe à effectuer les prises de vues du film en leur sein, de peur que La Tour 2 contrôle infernale ne donne une image trop négative des bagagistes.

# Ramzy Bedia, fidèle acolyte d'Éric Judor et interprète de Bachir Bouzouk dans le film, raconte une anecdote de tournage, alors qu'ils ont dû faire face à un problème technique à la fin d'une scène tournée à 4h du matin : "Je me souviens d'un énorme fou rire à cinq heures du matin, avec les effets spéciaux mécaniques. Pour la scène où McCalloway s'enfuit sous les tirs des méchants, des vitres devaient exploser. Le technicien appuie, clic, et ça ne pète pas, il recommence, clic, et ça ne pète toujours pas. On tournait de nuit, on avait fini à quatre heures, et une heure après la fin théorique du tournage, il en était encore à galérer avec son matos... J'ai eu un fou rire, et ce type commençait à s'énerver pendant qu'on était tous en heures sup. Tout le plateau est parti en fou rire, et ça s'est fini avec des godasses balancées dans les vitres et effacées numériquement. Ça a très bien marché".

# Dans la saison 2 de Platane, la série qu'il a créée et dont il partage encore une fois l'affiche avec Ramzy Bedia, Éric Judor était contraint de tourner la suite de La Tour Montparnasse Infernale pour régler ses dettes au FISC. Des retrouvailles fictives qui ont finalement donné l'envie à l'acteur-réalisateur de concrétiser le projet. Il explique par ailleurs : "Avec la série Platane, je m'étais lancé dans un truc plus écrit, moins burlesque, moins absurde. De son côté, Ramzy avait fait des films d'auteurs. Mais finalement, s'aventurer dans ces univers plus réalistes n'a fait qu'amplifier l'envie de revenir au débile, de rejouer les tarés".

publié le 13 février, Pauline Julien

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