Revue de presse : L'Homme irrationnel, le nouveau coup de maître de Woody Allen
© Sony Pictures Classics, DR
Continuant d'enchaîner les tournages à un rythme effrené, Woody Allen propose cette semaine son nouveau long-métrage dans les salles françaises, L'Homme irrationnel, après l'avoir présenté hors-compétition du dernier Festival de Cannes. Mais productivité ne rime pas toujours avec succès, même pour un cinéaste comme Woody Allen. Ce nouvel opus semble néanmoins avoir fait mouche auprès des critiques.
"D'une noirceur succulente, le dernier opus de Woody Allen dépeint avec malice et délice les errances existentielles d'un prof de philo dépressif", applaudit tout d'abord Marianne à propos du drame porté par Emma Stone et Joaquin Phoenix. Rappelons que ce dernier y incarne un homme ayant perdu toute joie de vivre et en proie à des troubles psychologiques. Il retrouve soudainement le goût de la vie après avoir surpris la conversation téléphonique d'un inconnu en compagnie d'une de ses étudiantes, avec qui il entretient une liaison. Une intrigue subtilement mise en scène si l'on en croît Positif qui loue "la maestria de Woody Allen à raconter une histoire dépouillée de toute fioriture" tandis que Le Monde qualifie le film de "thriller métaphysique qui pulse d'une force infatigable".
De son côté, Première salue le talentueux duo d'acteurs réuni pour l'occasion : "Emma Stone, après Magic in the Moonlight continue de s'affirmer comme l'une des réincarnations les plus crédibles des grandes héroïnes de l'âge d'or et Phoenix est une fois de plus sensationnel". Le Journal du Dimanche a quant à lui apprécié le film pour "ses dialogues croustillants et le jeu complice de ses interprètes". Finalement, Écran Large souligne : "Une nouvelle fois, Woody Allen surprend en livrant un de ses films les plus sombres", pour laisser Le Point conclure que "(le cinéaste) n'est jamais aussi bon que lorsqu'il joue les funambules, déambulant à l'équilibre des genres et des humeurs".
Avec une moyenne de 3,6 sur 5 étoiles, L'Homme irrationnel se place parmi les meilleurs crus de la fimographie allenienne et mérite donc le détour en salles. À découvrir dès aujourd'hui dans l'Hexagone.
publié le 14 octobre, Pauline Julien
