Actus cinéma

Quand d'anciens tweets racistes de la star de Divines créent la polémique

Oulaya Amamra lors de la cérémonie des César à Paris, le 24 février 2017.

© Kristy Sparow, Getty Images

Vendredi 24 février, Oulaya Amamra décrochait le César du meilleur espoir féminin pour son rôle dans "Divines" lors de la prestigieuse cérémonie de récompenses du cinéma français. Un bel accomplissement pour cette jeune femme de 20 ans, aujourd'hui entaché par une polémique autour d'anciens messages postés sur Twitter.

Repéré à Cannes, où il avait fait sensation, "Divines" a remporté trois trophées lors des César 2017 : meilleure actrice dans un second rôle pour Déborah Lukumuena, meilleure première oeuvre pour Houda Benyamina et enfin, meilleur jeune espoir féminin pour Oulaya Amamra. Une statuette bien méritée tant la comédienne crevait littéralement l'écran dans le film. Et si l'on imagine que la jeune femme a célébré sa victoire comme il se doit, elle a dû vite déchanter quand, peu de temps après, de vieux messages qu'elle avait postés sur les réseaux sociaux ont refait surface.

Quand le passé ressurgit

Les internautes ont en effet repéré des tweets d'Amamra datant de 2012 et se révélant être particulièrement racistes et homophobes, en plus d'être remplis d'énormes fautes d'orthographe. La comédienne a déjà eu l'occasion de revenir brièvement sur la controverse engendrée par ses messages hautement offensants car elle était l'invitée du Journal de 20 heures de France 2 samedi dernier, le 25 février. "Mon regard a changé. Depuis mes 14 ans, j'ai évolué, j'ai grandi et puis voilà, on dit un peu tous des bêtises à 14 ans", a-t-elle ainsi déclaré avant que Laurent Delahousse ne lui demande : "Sur les réseaux sociaux, parfois ?" et qu'elle confirme : "Sur les réseaux sociaux, parfois", sans développer davantage.

Rappelons que "Divines" raconte le quotidien de la jeune Dounia et de sa meilleure amie Maimouna dans un ghetto où se côtoient trafics et religion. Pour se faire de l'argent, les deux adolescentes décident de travailler pour Rebecca, une dealeuse terrifiante mais respectée.

publié le 27 février, Marine de Guilhermier

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