Psychose: le manoir du film d'Hitchcock trône sur le toit d'un musée new-yorkais
Les visiteurs du Metropolitan Museum de New York risquent de faire des cauchemars ! L'artiste Cornelia Parker vient en effet d'installer sur le toit du musée une réplique du mythique manoir aperçu dans le Psychose d'Alfred Hitchcock.
Si les amateurs d'art pouvaient déjà admirer l'oeuvre d'Edward Hopper au célèbre MET, dont la Maison près de la voie ferrée n'est pas sans rappeler la demeure d'Anthony Perkins dans le classique de 1960, ils pourront désormais en découvrir une réplique plus vraie que nature. Cornelia Parker s'est en effet inspirée à la fois de Norman Bates et du peintre new-yorkais pour concevoir sa dernière création, intitulée Transitional Object (PsychoBarn). Celle-ci a été réalisée dans le cadre du programme Roof Garden Commission, existant depuis 2013 et proposant à divers artistes la possibilité d'exposer leur oeuvre sur le toit du Metropolitan Museum de New York.
L'artiste britannique a expliqué avoir utilisé des "planches d'une grange rouge située dans le nord de l'État de New York" pour bâtir cette réplique exacte du manoir de Psychose à l'échelle 2/3. "C'est une célébration de la culture américaine. Je voulais revenir à l'époque de la Nouvelle Amsterdam et des premiers colons", raconte-t-elle encore, avant de préciser : "Je voulais faire quelque chose qui unisse le bien et le mal".
Pour rappel, Psychose suivait l'histoire de Marion Crane, incarnée à l'écran par Janet Leigh, une jeune femme lassée de sa vie morose et décidant de s'enfuir en voiture avec les 40.000 dollars que lui avait confiés son patron. S'installant dans un motel pour la nuit, elle fait la connaissance de son sympathique mais étrange gérant, Norman Bates, qui semble entretenir un lien fort avec sa mère. Film culte de la carrière d'Alfred Hitchcock, Psychose a secoué plusieurs générations de cinéphiles à travers le monde. Alors si vous êtes de passage à New York, ne ratez-pas l'occasion de découvrir cette réplique unique en son genre sur le toit à la vue imprenable du Metropolitan Museum.
publié le 25 avril, Pauline Julien
