Actus cinéma

Pourquoi Vincent Cassel aime-t-il tant jouer les mauvais garçons ?

Celui qui sera à l'affiche de trois films cet été est revenu pour Le Parisien sur les rôles de sales types qu'on lui confie souvent.

Dans "Fleuve noir", en salle le 18 juillet 2018, Vincent Cassel incarne un policier alcoolique et souvent en colère. Un rôle qui ne dénote pas dans sa filmographie où se croisent des personnages de criminels, de salauds et autres pervers. "C'est vrai que c'est un peu devenu ma spécialité", confirme-t-il au Parisien. C'est d'ailleurs ce genre d'antihéros qui lui a fait aimer le septième art. "Ce sont avant tout ce type de rôles et de films qui m'ont fait rêver, plus jeune, au cinéma. 'Raging Bull', de Scorsese, avec son héros Jake LaMotta, champion de boxe paranoïaque et violent avec les femmes. 'La Dolce Vita', de Fellini, où Marcello Mastroianni joue un journaleux fouineur, voleur et voyeuriste", se souvient ainsi l'acteur que l'on retrouvera pourtant en éducateur d'adolescents autistes dans le prochain film d'Éric Toledano et Olivier Nakache.

"Les héros, je m'en fous"

Si de temps en temps donc, Vincent Cassel interprète des personnages de "gentils", ce qui "(l') intéresse, c'est de voir les gens se débattre avec leur existence". Et de préciser : "Dans la vie, on n'est pas toujours fier de ce que l'on fait, on connaît des frustrations, des échecs, on a tous des difficultés à exister."

"Je crois que les antihéros sont plus réalistes que les mecs qui sortent toujours vainqueurs de l'adversité ou qui partent sauver le monde. En fait, les héros, je m'en fous", conclut celui qui admet tout de même avoir "de plus en plus de mal à tuer des gens à l'image".

publié le 16 juillet, Marine de Guilhermier

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