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Patrick Bruel au cinéma : 3 rôles à contre-emploi

Le 14 mai 2019, Patrick Bruel fêtera ses 60 ans. L'occasion de revenir sur sa riche carrière cinématographique composée de beaucoup de comédies mais aussi de nombreux drames. La preuve par trois.

"Force majeure" de Pierre Jolivet (1989)

Après qu'Alexandre Arcady a lancé sa carrière en 1979 avec "Le Coup de sirocco", c'est surtout dans des comédies populaires que Patrick Bruel s'illustre dans les années suivantes, notamment "Les Diplômés du dernier rang" et "P.R.O.F.S". Mais en 1989, c'est d'un drame bien sombre qu'il tient la tête d'affiche au côté de François Cluzet, "Force majeure" de Pierre Jolivet. Le duo y incarne deux Français qui ont laissé du haschisch à l'un de leurs amis en Asie avant de repartir pour l'Hexagone. Mais 18 mois plus tard, ils apprennent par un avocat que ce dernier a été arrêté pour trafic de drogue et condamné à mort. Se constituer prisonniers pourrait le sauver, mais sont-ils prêts à faire ce sacrifice ?

"Sabrina" de Sydney Pollack (1996)

Dans les années 1990, alors que la Bruelmania fait rage, l'artiste tente le rêve américain. Il obtient ainsi un rôle dans la comédie romantique "Sabrina", dirigée par Sydney Pollack et portée par Harrison Ford et Julia Ormond. Il y incarne un photographe du nom de Louis dont l'assistante est jouée par une autre frenchie, Valérie Lemercier. Malheureusement, le film fut un échec commercial et ne permit pas à Patrick Bruel de se faire un nom à Hollywood.

"Ô Jérusalem" d'Élie Chouraqui (2006)

Adapté du best-seller du même nom, "Ô Jérusalem" raconte la création de l'État d'Israël en se concentrant notamment sur deux amis, l'un juif new-yorkais, l'autre arabe de Jérusalem, qui vont finir par se déchirer alors que la première guerre israélo-arabe commence. Pour ce film historique, Élie Chouraqui a choisi Patrick Bruel pour camper le chef de l'armée israélienne.

publié le 13 mai, Marine de Guilhermier

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