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Mort ou vif : Sharon Stone a payé le salaire de Leonardo DiCaprio

Dans son livre "The Beauty of Living Twice" à paraître le 1er avril 2021, Sharon Stone plonge les lecteurs au plus près de son intimité. Au fil des pages, l'actrice narre des épisodes importants de son existence, évoquant notamment son combat pour que le réalisateur Sam Raimi et Leonardo DiCaprio fassent partie de l'aventure "Mort ou vif" (1995) alors que le studio TriStar ne souhaitait pas les engager.

Au milieu des années 1990, alors que le studio TriStar met la main au portefeuille pour les besoins du western "Mort ou vif" avec Sharon Stone dans le rôle-titre, également productrice, le choix du réalisateur et des acteurs complique la mise en place du projet. Si l'actrice brûle d'envie que Sam Raimi dirige la mise en scène et que Leonardo DiCaprio intègre le casting, le studio considère le cinéaste comme un "réalisateur de films de série D" suite à ses projets passés "Evil Dead" (1981) et "Army of Darkness" (1993), et l'acteur est encore trop méconnu pour être rentable. Alors pour convaincre le studio, Sharon Stone a donné de sa personne.

"Le studio a dit que si je le voulais tant, je pouvais le payer avec mon propre salaire"

Lors du casting pour le rôle de The Kid, Leonardo DiCaprio est "le seul à avoir réussi", écrit Sharon Stone dans son ouvrage, précisant qu'elle a auditionné une poignée d'acteurs pour incarner ce personnage : "À mon avis, c'est le seul qui est arrivé en pleurant, suppliant son père de l'aimer alors qu'il mourait dans la scène." Mais si le comédien avait déjà obtenu une nomination aux Oscars pour sa performance dans "What's Eating Gilbert Grape" (1993) de Lasse Hallström, il n'est pas encore la star internationale qu'il est devenu peu après. Le studio préfère lalors miser sur un acteur avec une carrière déjà bien affirmée : "Pourquoi un inconnu, Sharon, pourquoi tu te tires toujours une balle dans le pied ?" Cependant, "le studio a dit que si je le voulais tant, je pouvais le payer avec mon propre salaire. C'est ce que j'ai fait", raconte la star. Quant à Sam Raimi, Sharon Stone a affirmé à TriStar qu'il "travaillerait presque gratuitement" ce qui a fini par convaincre le studio.

publié le 31 mars, Mégane Bellée, Jellyfish France

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