Actus cinéma

Monica Bellucci parle désir et sexualité sans tabou

Monica Bellucci sur le tapis rouge de

© Stefania D'Alessandro, Getty Images

Du haut de ses 51 ans, Monica Bellucci est apparue à la Mostra de Venise plus rayonnante que jamais, alors qu'elle venait y présenter le nouveau long-métrage d'Emir Kusturica, "On the Milky Road". La sculpturale Italienne a pour l'occasion laissé Paris Match pénétrer dans son intimité, se confiant sans tabou sur son rapport au désir et à la sexualité.

L'actrice, qui pose nue dans l'eau turquoise de sa piscine pour Paris Match, tient à mettre à mal une idée reçue concernant l'évolution du désir au fil des années : "Le désir ne s'éteint pas en vieillissant. (...) Avec le temps, le sexe devient plus réfléchi peut-être, mais le plaisir est tout aussi fort. Quand la sensualité et la sexualité se mêlent à l'amour, c'est l'apothéose et c'est magnifique". Et de préciser : "J'ai du mal, aujourd'hui, à m'imaginer faire l'amour sans amour". Le ton est donné.

Néanmoins, la comédienne séparée depuis trois ans de Vincent Cassel après dix-huit ans d'amour, tient à rester discrète sur sa vie privée. Elle explique : "Mon image vit sa vie, moi la mienne. En tant qu'actrice, j'ai une image publique ; en tant que femme, j'ai besoin de garder mon jardin secret pour me protéger et ­protéger mes enfants".

De la puissance érotique des hommes

L'actrice d'"Irréversible" ne cache pas malgré tout être attirée par un certain type d'homme, tant dans sa vie professionnelle que personnelle : "C'est très séduisant, les hommes qui ont la rage, à condition qu'elle soit constructive. On fait toute une histoire de l'âge, mais ce n'est pas si important". Citant des forces de la nature telles que Helmut Newton ou Mick Jagger, Monica Bellucci assure ainsi : "Il y a quelque chose de très érotique dans la puissance que ces hommes dégagent, cela me plaît énormément".

Une qualité qu'elle semble d'ailleurs avoir retrouvée chez Emir Kusturica, avec qui elle partage l'affiche de "On the Milky Road", son prochain long-métrage. "J'ai été très regardée dans ma vie, mais je ne suis pas sûre, au final, qu'on m'ait vraiment vue. Ce que j'aime, chez Emir, c'est que c'est quelqu'un qui voit", conclut la comédienne.

publié le 9 septembre, Pauline Julien

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