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Mauricette, une mamie d'Angoulême à l'affiche du nouveau Wes Anderson

C'était sans doute l'un des événements les plus attendus du Festival de Cannes. Le 12 juillet 2021, Wes Anderson a présenté son nouveau film, "The French Dispatch" dans lequel on retrouve tout le gratin du cinéma mondial ainsi que... Mauricette, une Angoumoisine de 69 ans que le réalisateur présentait en avril 2019 dans La Charente libre comme "une star".

De "La Vie aquatique" au "Grand Budapest Hotel", le cinéma de Wes Anderson est particulièrement reconnaissable au ton singulier déployé par le réalisateur, mais aussi à sa capacité à mobiliser la crème de la crème du septième art. À ce titre, "The French Dispatch" bénéficie, comme c'est désormais l'usage chez le cinéaste américain, d'un casting prestigieux qui comporte notamment Timothée Chalamet, Tilda Swinton,Léa Seydoux ou encore Lyna Khoudri.

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"En trois-quatre jours c'était fait"

Au milieu de tout ce beau monde, on retrouve pourtant une inconnue : Mauricette Couvidat. Cette auxiliaire de vie de 69 ans vivant à Angoulême n'avait jamais tourné dans un film auparavant. Dans "The French Dispatch", elle incarne pourtant le rôle de la mère du commissaire, joué par Mathieu Amalric. En 2019, elle racontait comment elle avait été repérée : "J'allais chercher des médicaments à ma pharmacie, et il y avait Amélie (la directrice de casting, ndlr) qui était là. (...) Elle a demandé si je serais d'accord pour être interviewée pour un casting. J'ai dit : 'Il n'y a pas de souci.' (...) Puis elle a envoyé les photos à Wes Anderson qui a tout de suite répondu : 'Elle fera le rôle de Maman.' En trois-quatre jours c'était fait."

Pour sa part, le réalisateur américain ne tarit pas d'éloges sur son actrice : "Elle a une voix puissante qui lui confère une grande présence. C'est une personne formidable, très professionnelle alors qu'elle n'avait jamais fait de films", avait-il déclaré à La Charente libre. De son côté, Mauricette Couvidat semble avoir été conquise par le milieu du septième art : "Tout le monde était si gentil, si attentionné avec moi, tous de vrais gentlemen. Je me suis sentie comme une reine. (...) Si Wes me rappelle, j'y vais les yeux fermés !"

publié le 13 juillet, Marine Pallec, Jellyfish France

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