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Massacre à la tronçonneuse : Gunnar Hansen, aka Leatherface, est décédé

Massacre à la tronçonneuse

VORTEX INC. / KIM HENKEL / TOBE HOOPER © 1974 VORTEX INC., DR

Vous ne connaissiez peut-être pas son visage, mais vous connaissez forcément sa silhouette : Gunnar Hansen, qui se cachait derrière le mythique masque du Leatherface de Massacre à la tronçonneuse, est décédé ce samedi 7 novembre aux États-Unis, des suites d'un cancer du pancréas. Il avait 68 ans.

Celui qui a traumatisé des générations entières de cinéphiles s'en est allé. Son personnage, lui, restera à jamais dans les mémoires et figure désormais au panthéon des tueurs psychopathes les plus marquants du septième art. Vêtu d'un tablier de boucher et d'un masque fait de peau humaine, Leatherface, armé de son angoissante tronçonneuse, a fait les beaux jours du cinéma d'épouvante dès la sortie du film de Tobe Hooper en 1974 (1982 en France). Né à Reykjavik le 4 mars 1947, Gunnar Hansen quitte à l'âge de cinq ans seulement son Islande natale pour s'installer avec sa famille aux États-Unis, dans le Maine tout d'abord, puis à Austin, au Texas. Diplômé d'anglais et d'études scandinaves, il s'essaye au théâtre et entend parler du casting de Massacre à la tronçonneuse, pour lequel il tente sa chance. On connaît la suite.

Bien qu'il n'ait jamais reporté le masque de Leatherface par la suite, et ce, malgré les nombreux autres films que compte aujourd'hui la saga, Gunnar Hansen poursuit sa carrière d'acteur en tournant essentiellement des films d'horreur. On le voit notamment dans Hollywood Chainsaw Hookers (1988), Mosquito (1995), Murder-Set-Pieces (2004), It Came from Trafalgar (2008) ou encore Harpoon (2009). Mais l'Islandais se tourne également vers l'écriture, sa seconde passion, tantôt comme journaliste, tantôt comme scénariste.

Du haut de ses 1,93m - rappelons qu'il avait dû rajouter des semelles de 7cm pour incarner Leatherface - Gunnar Hansen laisse aujourd'hui un grand vide dans l'histoire du cinéma de genre. De nombreux fans lui ont d'ores et déjà rendu hommage sur les réseaux sociaux.

publié le 9 novembre, Pauline Julien

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