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Louise Bourgoin : ce détail physique qui a perturbé les réalisateurs en tournage

En couverture du numéro de mars 2021 de Vanity Fair, Louise Bourgoin prend la pose. Le magazine a mis l'actrice à l'honneur, le temps d'un long entretien dans lequel elle revient, entre autres, sur ses caractéristiques physiques qui ont pu gêner certains des réalisateurs avec qui elle a collaboré, lors des tournages.

De ses premiers pas en tant que Miss Météo du Grand Journal de Canal +, Louise Bourgoin a évolué vers une carrière d'actrice avec un talent qui n'est plus à démontrer. La comédienne a tourné pour de grands noms du cinéma français, d'Anne Fontaine à Luc Besson en passant par Nicole Garcia ou Laurent Larivière. Et pourtant, celle qui porte la série "Hippocrate", dont la saison 2 devrait arriver au printemps, a évoqué dans Vanity Fair la gêne de certains réalisateurs face à certaines de ses caractéristiques physiques, à l'instar de la cinéaste Axelle Ropert.

"Il faut trouver des solutions, inventer, chercher le bon angle pour la faire entrer dans le plan"

Huit ans après l'avoir dirigé dans "Tirez la langue, mademoiselle" (2013), la réalisatrice a expliqué à Vanity Fair, que Louise Bourgoin n'était pas une actrice facile à filmer : "Elle a un visage de madone, à la Ingrid Bergman. Elle n'est pas simple à filmer. Il faut trouver des solutions, inventer, chercher le bon angle pour la faire entrer dans le plan. Elle est grande, elle a des épaules, elle a des hanches, ce n'est pas une petite poupée qu'on case dans un coin." En effet, son mètre quatre-vingt donne du fil à retordre à différents cinéastes à l'image de Nicolas Garcia qui s'est vu contraint de "bricoler" certaines scènes de son long-métrage "Un beau dimanche" (2014), en demandant à Louise Bourgoin de marcher dans une tranchée afin qu'elle ne surplombe pas son partenaire masculin, Pierre Rochefort, comme le raconte l'actrice, qui ne semble pas perturbée par ce détail : "J'ai un souvenir d'Isabelle Huppert expliquant qu'elle était contente d'être petite, que ça lui servait à l'écran, mais je n'ai jamais vraiment songé à la question moi-même."

publié le 4 mars, M. B., Jellyfish France

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