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Leïla Bekhti évoque The Eddy : "L'équipe faisait corps dans une énergie commune"

Le 8 mai 2020, Netflix diffusera sa nouvelle série musicale "The Eddy". À la tête du projet, on retrouve le réalisateur oscarisé de "La La Land", Damien Chazelle. Dans cette production américaine, jouent la Française Leïla Bekhti et son mari, Tahar Rahim. Une aventure que l'actrice raconte dans les colonnes de Télérama.

Trois ans après le succès planétaire de "La la land", le talentueux réalisateur de 35 ans, Damien Chazelle, a imaginé une série musicale pour Netflix. Tournée à Paris, "The Eddy" mêle les cultures. "Il y a ce mélange à Paris. Vous jetez un oeil aux appartements de l'ère haussmannienne et vous êtes plongé dans une iconographie plastique de Paris. Mais, juste à côté, il y a ce mur rempli de graffitis qui rappelle plus l'Europe de l'Est puis, au coin de la rue, vous vous retrouvez en Afrique du Nord", avait narré le créateur de la série au magazine Vogue. En huit épisodes, Damien Chazelle raconte les chroniques d'un club de jazz en perdition. Au casting ? Leïla Bekhti, Tahar Rahim, André Holland ("Moonlight"), Joanna Kulig ("Cold War"), ou encore Amandla Stenberg ("Hunger Games").

"Il a fallu se réinventer, se surprendre"

Dans "The Eddy", Leïla Bekhti forme un couple avec son mari, Tahar Rahim : "Cela n'était pas simple à jouer. Il a fallu se réinventer, se surprendre. Sans se l'avouer, on s'est mis la pression, sachant qu'on n'hésite pas à se dire si l'autre est nul. Le piège du cinéma, c'est de tomber dans des rapports de courtisans. Si j'admire Tahar, comme acteur, mari, père, c'est aussi pour son exigence". Si elle a déjà tourné dans une trentaine de films, l'actrice de 36 ans a été entraînée par cette expérience : "Il y avait toujours deux, voire trois caméras sur le plateau, avec une possibilité d'improvisation incroyable. Cette liberté, qui peut faire peur, a été fructueuse : on était entraînés les uns par les autres. L'équipe faisait corps dans une énergie commune". Une oeuvre puissante, forte en émotions, qu'elle définit ainsi : "Cette série n'obéit pas aux critères addictifs habituels. Son sujet, c'est le rythme, le jazz comme état d'esprit, comme métaphore de la vie, épuisante, avec ses ralentissements et ses accélérations."

publié le 6 mai, Mégane Bellée

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