Léa Drucker : "J'ai un temps songé à prendre un pseudo"
Elle vient de recevoir le César de la Meilleure actrice pour son rôle dans "Jusqu'à la garde". Et si elle a su très jeune qu'elle voulait être actrice, Léa Drucker n'était pas sûre de vouloir garder ce célèbre nom de famille.
C'était sa première nomination au César. Et le 22 février 2019, Léa Drucker n'est pas repartie les mains vides puisqu'elle a remporté le prix de la Meilleure actrice pour son interprétation dans le film "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand. Si les mauvaises langues peuvent penser que son nom de famille est liée à sa réussite au cinéma, Michel Drucker confie à Gala, en kiosque depuis le 28 février, qu'il n'en est rien : "Léa a tracé son sillon toute seule. Elle ne m'a jamais rien demandé, ni à son père ni à ses oncles. Jamais. (...) C'est une énorme bosseuse."
Léa Thomas
Ce nom a d'ailleurs plutôt eu l'effet inverse, comme elle l'expliquait début 2018. Alors, l'actrice a songé à changer de patronyme. "On présume des choses sur votre mode de vie, on plaque sur vous des idées fausses dont il est difficile de se défaire. J'ai un temps songé à prendre un pseudo : Léa Thomas", explique-t-elle dans les pages du magazine. Heureusement, elle ne va pas au bout de son idée : "Cédric Klapisch et Zinedine Soualem se sont bien moqués de moi quand je leur en ai parlé. J'ai compris que c'était ridicule."
C'est son dur labeur qui lui permet de se voir offrir ses premiers rôles, même si, à 28 ans, après avoir été recalée à une audition, elle commence à perdre espoir de percer un jour dans ce métier. "Je me suis dit que c'était foutu", avoue-t-elle. Le destin veut alors qu'elle soit contactée par un metteur en scène, celui de la pièce "Danny et la grande bleue", qui l'emmènera à Avignon. Un rôle inespéré qui lui vaut sa première nomination aux Molières. "Et tout est parti de là...", se souvient-elle.
publié le 1 mars, Solène Filly
