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Le rôle dont il rêve, l'influence de ses cobras... Nicolas Cage se confie

L'acteur américain a donné une interview fleuve au New York Times le 7 août 2019, dans laquelle il se confie sur sa carrière... et sa quête du Graal.

Au cinéma ou dans la vie, Nicolas Cage est un personnage définitivement mystérieux. Celui qui aimerait tourner dans "150 films" - comme ses héros, Rock Hudson, Dennis Weavers ou Peter Falk -, s'est livré au New York Times, évoquant le squelette de dinosaure qu'il a dû rendre en 2015, sa quête du Graal qui l'a conduit jusqu'à Glastonbury avant de comprendre que "le Graal n'est en fait qu'une métaphore de la Terre", mais aussi son métier d'acteur.

Amoureux de l'océan

Car pour ses différents rôles, l'acteur aime expérimenter. Et il trouve l'inspiration partout, aussi bien dans d'autres films que dans des publicités et même auprès des animaux. Comme ses cobras de compagnie, par exemple. Il explique : "Ils essayaient de m'hypnotiser en me montrant leur dos, et après ils se jetaient sur moi. (...) Quand j'ai fait 'Ghost Rider : L'Esprit de vengeance' (2012), c'est quelque chose que mon personnage fait avant d'attaquer. Les animaux sont un moyen amusant de trouver l'inspiration. D'ailleurs, je pense que Heath Ledger faisait un truc reptilien pour le Joker, avec sa langue qui sortait tout le temps de sa bouche."

Si au cours de sa carrière, Nicolas Cage a donc eu l'occasion d'incarner une multitude de personnages, il y en a un qu'il n'a pas encore eu la chance de jouer : "Le Capitaine Nemo. Mon premier amour, même avant mes parents, c'était l'océan. Quand j'ai lu 'Vingt mille lieues sous les mers' de Jules Verne, la représentation qu'il faisait de Nemo était qu'il était amoureux de l'océan. Il était libre, et il vivait dans un palace qui était aussi un sous-marin, il jouait de l'orgue. Pour moi, c'était une belle vie."

Pour conclure, l'acteur évoque avec confiance l'empreinte qu'il laissera sur le cinéma : "Je pense que le temps est un bon ami. Plusieurs de mes films qui avaient été critiqués connaissent une renaissance. Alors je pense que le temps qui passe sera clément avec moi."

publié le 9 août, Solène Filly

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