La Belle et la Bête : Emma Watson ne portera pas de corset
© Walt Disney Pictures, DR
L'année prochaine, la fabuleuse histoire de "La Belle et la Bête" reviendra au cinéma dans un film en prises de vue réelles. Très attendue, cette adaptation live du classique Disney nous réservera quelques surprises, comme une princesse "active".
Depuis quelques années, les héroïnes Disney sont de moins en moins présentées comme des demoiselles en détresse attendant leur prince charmant dans des tours dorées. Citons par exemple Merida dans "Rebelle" et Elsa dans "La Reine des neiges". Et la tendance se confirmera en 2017 avec "La Belle et la Bête", dans lequel la princesse incarnée par Emma Watson se différenciera de son homologue animée de 1991.
Dans une interview pour Entertainment Weekly, l'actrice connue pour son engagement féministe a ainsi déclaré avoir fait de Belle une inventrice. "On a créé une backstory pour elle, qui était qu'elle a inventé une sorte de machine à laver de façon à ce qu'à la place de faire la lessive, elle puisse s'asseoir et utiliser ce temps pour lire. Donc, oui, on a fait de Belle une inventrice", avait-elle expliqué.
Une princesse moderne
Mais ce n'est pas tout, Emma Watson ne souhaitait pas non plus porter de corset durant le tournage du film. La comédienne a d'ailleurs participé à la création de l'iconique robe jaune que porte son personnage lors de la mythique scène de danse, une tenue qu'elle voulait "fantaisiste et magique". La chef costumière Jacqueline Durran se souvient : "Pour Emma, c'était important que la robe soit légère et ait beaucoup de mouvement. Dans la réinterprétation d'Emma, Belle est une princesse active. Elle ne voulait pas d'une robe avec un corset ou qui la gênerait d'une façon ou d'une autre."
Une demande que n'a pas faite Lily James quand elle a repris le rôle de Cendrillon dans l'adaptation live du dessin animé en 2015. L'actrice avait non seulement dû porter un corset mais également s'astreindre à un régime liquide pour pouvoir rentrer dedans, ce qui avait provoqué une controverse. Espérons qu'à l'avenir, plus de femmes osent exiger, comme l'a si bien fait Watson, de ne pas souffrir pour donner une image glamour des princesses !
publié le 1 décembre, Marine de Guilhermier
