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Jean-Claude Van Damme sur la Corée du Nord : "J'aimerais faire un film là-bas"

Jean-Claude Van Damme lors de la projection de la série

© Hahn Lionel - Jean-Claude Van Damme lors de la projection de la série "Jean-Claude Van Johnson" à l'Egyptian Theatre, le 9 octobre 2017, à Los Angeles., Abaca

Alors que son dernier film musclé, la comédie d'action "Le dernier mercenaire" s'apprête à sortir sur Netflix le 30 juillet 2021, Jean-Claude Van Damme a accordé un long entretien à Paris Match. Dans cette interview, parue le 25 juillet 2021, l'acteur le plus "aware" du Septième art a confié à son ami Yann Moix son envie de faire du cinéma... en Corée du Nord.

S'il n'avait pas été acteur, Jean-Claude Van Damme aurait pu être dessinateur, c'est du moins ce qu'il explique dans un nouvel entretien, accordé à l'écrivain Yann Moix, dans Paris Match. "(...) Finalement le papier, c'est le réel, et le crayon, c'est moi. Je compose ma vie comme une bande dessinée, avec des cases dedans, quand je parle c'est avec des bulles, je suis un personnage. Je suis le personnage de la bande dessinée grandeur nature qu'est ma vie. C'est comme si j'étais à la fois Hergé et Tintin !", affirme l'acteur belge.

"On ne dit pas 'Brother' au Grand Leader"

Maître de son destin et éternelle machine à punchlines, l'acteur conserve ainsi son caractère atypique et surprenant même après quarante ans de carrière. Jamais là où on l'attend, Jean-Claude Van Damme confie beaucoup aimer Wagner et Louis de Funès mais également, et c'est plus surprenant, nourrir un certain attrait pour la Corée du Nord. "J'aimerais donner des cours d'arts martiaux chez eux. Et puis faire un film, là-bas. Un film d'action. Anti-impérialiste. Un film de guerre de mer. Contre les Japonais. Car la mer est très mouvementée en Corée. J'aimerais bien le faire en noir et blanc.", explique-t-il.

Le spécialiste des arts martiaux explique avoir déjà essayé de prendre contact avec le régime du Juche il y a quelques années : "À l'ambassade (de Hong-Kong, ndlr), j'ai laissé une lettre à l'attention de Kim, qui commence par 'To my brother'. Quand j'y suis retourné, ils m'ont rendu ma lettre, cachetée, et m'ont dit : 'Il n'a pas ouvert votre courrier, car il n'ouvre jamais le courrier, mais il vous remercie. Et une chose : on ne dit pas 'Brother' au Grand Leader.'' Alors j'ai répondu 'Sorry'... J'ai été très déçu. Ils ont quand même voulu faire une photo de moi."

publié le 26 juillet, Marine Pallec, Jellyfish France

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