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Inglourious Basterds : Diane Kruger révèle que Tarantino ne voulait pas d'elle

Quentin Tarantino et Diane Kruger à l'avant-première d'

© Joel Ryan/AP - Quentin Tarantino et Diane Kruger à l'avant-première d'"Inglourious Basterds" à Londres, le 23 juillet 2009., Sipa

En 2009, Diane Kruger était à l'affiche du septième long-métrage de Quentin Tarantino, "Inglourious Basterds". Plus de dix ans plus tard, l'actrice est revenue sur cette expérience avec quelques révélations. Ce 11 janvier 2022, au cours du podcast Reign with Josh Smith, elle a effectivement confessé que le célèbre réalisateur avait rechigné à la choisir pour le rôle.

Actuellement à l'affiche de "355" aux côtés de Jessica Chastain et Penélope Cruz notamment, Diane Kruger assure une promotion effrénée. Dans ce contexte, elle était l'invitée du podcast de Josh Smith ce 11 janvier. Ouverte, elle s'est confiée sans filtre quant à sa collaboration avec Quentin Tarantino. "Il ne voulait pas m'auditionner parce qu'il avait vu un film dans lequel j'étais, il n'aimait pas. Donc il n'a pas cru en moi dès le départ. Littéralement, la seule raison pour laquelle il m'a auditionné, c'est parce qu'il n'y avait plus personne à auditionner", a-t-elle avoué.

"Il m'a traité avec un respect total"

"J'ai dû payer mon propre vol depuis New York pour aller en Allemagne parce qu'il ne voulait pas, même s'il est évidemment américain, me rencontrer aux États-Unis", a ensuite raconté l'actrice germanique. Déterminée, la star s'est décidée à le convaincre. "Heureusement, tout s'est bien passé, mais parfois cela semble tellement injuste (...)", admet-elle.

Sur cette lignée, elle affirme : "Je pense que pour lui aussi, ça a dû être une leçon. Parfois, c'est vous qui mettez - et je suis sûr que je suis coupable de ça aussi - vous mettez les gens dans des cases. Vous pensez qu'ils vont être d'une certaine façon et ensuite ils ne le sont pas du tout." En conclusion, elle précise : "Je voudrais dire que mon expérience de travail avec Quentin Tarantino était une pure joie. Il m'a traité avec un respect total et n'a jamais abusé de son pouvoir ni forcé à faire quelque chose avec lequel je n'étais pas à l'aise."

publié le 13 janvier, Inès Agblo, Jellyfish France

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