Actus cinéma

Gérard Klein (L'Instit) clashe les nouvelles séries avec des professeurs

Gérard Klein lors du lancement de l'opération Kinder

© Giancarlo Gorassini - Gérard Klein lors du lancement de l'opération Kinder "Qui Court Donne !" au profit du Secours Populaire à la Grande Verrière du Jardin d'Acclimatation à Paris, le 2 mars 2016., BestImage

De 1993 à 2005, Gérard Klein a été la figure emblématique de la série "L'Instit" sur France Télévisions. Interrogé dans Le Parisien mardi 4 mai 2021, le comédien a donné son avis tranchant sur les nouvelles séries mettant en avant des professeurs.

Pendant près de douze ans, Gérard Klein était Victor Novak, un remplaçant pas comme les autres dans la série "L'Instit" diffusée sur France Télévisions. "Ça a marché tout de suite !", a assuré l'acteur de 78 ans dans les colonnes du Parisien ce mardi 4 mai. Les téléspectateurs séduits, le feuilleton reçoit le soutien de la direction de France Télévisions : "Le lendemain de la première diffusion, le président de France 2 m'a appelé à la maison, à 8h30 du matin, en me disant : 'Gérard, c'est super. On a fait 9 millions de téléspectateurs'." Mais pour l'ancien animateur de radio, cette époque est révolue. "La série était peut-être un peu naïve mais très chaleureuse. Ça fonctionnerait beaucoup moins bien aujourd'hui, les gens n'y croiraient pas", a regretté celui qui ne regarde plus la télévision.

"Les mecs, ils veulent se faire des thunes"

La seule chaîne que Gérard Klein s'autorise est Arte, qu'il considère être "toujours un peu au-dessus". Il est hors de question pour lui de perdre son temps à regarder les séries sur le corps professoral. Le comédien désigne les productions comme "La Faute à Rousseau" ou "L'école de la vie", de machines à sous. "Les mecs, ils veulent se faire des thunes. On va pas me dire que c'est un message sincère, formidable, 'amis unissons-nous, embrassons-nous'. Non, non", a-t-il résumé. Pour Gérard Klein, le meilleur scénario qui pourrait voir le jour serait "une idée marrante" avec "Victor Novak à la retraite". "Je suis sérieux !, a-t-il précisé. Il se dit : 'Mais qu'est-ce qu'il est devenu, untel ?' Alors, il va à la campagne et là paf ! Il retrouve les vieux : 'Ah ben notre fils vous savez, maintenant, il travaille en Amérique.'" Avec un tel synopsis, le remplaçant préféré des Français atteste qu'il signerait une nouvelle fois.

publié le 5 mai, Mathilde Dandeu, Jellyfish France

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