George Miller sera le président du Jury cannois !
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Après le duo présidentiel des frères Coen l'an dernier, c'est George Miller qui sera à la tête du jury cannois en mai prochain, comme vient de le dévoiler le prestigieux Festival via un communiqué officiel. Déjà présent lors de la précédente édition pour y présenter son très acclamé Mad Max : Fury Road Hors-Compétition, le cinéaste australien aura cette fois-ci la lourde tâche de départager les prétendants à la Palme pour désigner le successeur de Dheepan.
Le 69ème Festival de Cannes, qui se tiendra du 11 au 22 mai prochain, s'annonce d'ores et déjà palpitant ! Le papa de la saga Mad Max, George Miller, reprend en effet le flambeau d'Ethan et Joel Coen à la présidence du jury après avoir conquis les spectateurs du monde entier avec les dernières aventures de Max Rockatansky, désormais incarné par Tom Hardy. Et le cinéaste à la carrière hors-norme, déjà nommé à l'Oscar du meilleur film en 1996 pour Babe, le cochon devenu berger et lauréat du trophée du meilleur film d'animation en 2007 pour Happy Feet, compte parmi les grands favoris de la prochaine cérémonie de récompenses, alors que son Mad Max : Fury Road est cité à dix reprises, dont meilleur film et meilleur réalisateur.
Un parcours que le Festival de Cannes a d'ailleurs tenu à saluer à travers son communiqué : "À 70 ans, George Miller est internationalement plébiscité pour son oeuvre spectaculaire et jubilatoire autant que pour son éclectisme, son inventivité et son audace. Avec lui, c'est la grande tradition du cinéma de genre qui sera mise à l'honneur. Et c'est aussi un cinéphile généreux et un homme d'une grande qualité que le Festival de Cannes 2016 accueillera".
L'Australien s'est de son côté réjoui de la nouvelle : "Quel immense plaisir ! Être au coeur de ce Festival chargé d'histoire qui dévoile les joyaux du cinéma mondial, débattre des heures passionnément avec mes compagnons de jury, c'est un grand honneur. Je ne manquerais ça pour rien au monde !" Voilà en tout cas une 69ème édition qui s'annonce sur les chapeaux de roues...
publié le 2 février, Pauline Julien
