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Gemini Man : le nouveau film de Will Smith va-t-il révolutionner le cinéma ?

Le film de Ang Lee qui voit Will Smith donner la réplique à une version rajeunie de lui-même révolutionnerait la technologie au cinéma selon de nombreux journalistes, certains n'hésitant pas à le comparer à "Avatar".

En 2009, James Cameron faisait l'événement avec son "Avatar" - dont deux suites sont attendues pour 2021 et 2023 - notamment grâce aux nombreux effets spéciaux innovants utilisés pour donner vie à Pandora et ses habitants. Une petite révolution dans le monde du septième art qui a permis au film de devenir le plus gros succès de l'histoire du cinéma, un titre qu'il a conservé pendant 10 ans jusqu'à la sortie d'"Avengers : Endgame". Mais il semblerait qu'un autre long-métrage soit sur le point de transformer radicalement l'utilisation de la technologie au cinéma : "Gemini Man".

Filmé en 4K, 3D et 120 images par seconde

C'est en tout cas ce qu'ont affirmé plusieurs critiques sur les réseaux sociaux après avoir pu découvrir en avant-première le nouveau film de Will Smith, dans lequel l'acteur doit combattre une version rajeunie numériquement de lui-même. Et pour cause, pour donner vie à sa vision, le réalisateur taïwanais Ang Lee a tourné en 4K, comme le rappelle Écran Large, mais aussi en 3D et 120 images par seconde, utilisant une version innovante de la performance capture pour le jeune Will Smith.

Une scène de combat voyant l'acteur se mesurer à son double aurait ainsi demandé 9 mois de préparation selon Erik Davis, le rédacteur en chef de Fandango, visiblement impressionné par le travail du cinéaste. Le journaliste Devindra Hardawar a, de son côté, évoqué des "expériences visuelles révolutionnaires" aussi "important(es) que 'Avatar'".

Pour savoir si ces avis dithyrambiques sont mérités, il faudra encore patienter quelques semaines puisque "Gemini Man" n'est attendu dans les salles françaises que le 2 octobre prochain. Mais les premières images dévoilées dans la bande-annonce sont d'ores et déjà très impressionnantes.

publié le 20 septembre, Solène Filly

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