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Ewan McGregor : "Sans être grossier, Star Wars n'est pas du Shakespeare"

Ewan McGregor et Hayden Christensen dans

© Ronald Grant / Mary Evans, Sipa

Avant de se remettre dans la peau du grand sage Obi-Wan Kenobi, Ewan McGregor s'est lâché auprès de The Hollywood Reporter, mercredi 28 avril 2021. Ses propos sont cinglants.

En amont du tournage printanier de la série centrée sur le personnage d'Obi-Wan Kenobi, son interprète Ewan McGregor se prête à un entraînement intensif. "Des séances de 2h30 de combats à l'épée et d'exercices au corps à corps", qu'il a dû suspendre quelques jours après avoir été "assommé" par le vaccin contre la Covid-19. Revenu plus en forme que jamais, le Jedi emblématique a adressé quelques coups de sabres lasers au travail de George Lucas, le créateur de l'univers galactique Star Wars. À cause de ce dernier, l'acteur semble avoir fait une overdose d'écrans verts sur le plateau de "Star Wars, épisode III - La Revanche des Siths" (2005) : "George Lucas voulait de plus en plus de contrôle sur l'arrière-plan. Après trois ou quatre mois comme ça, c'était devenu vraiment ennuyeux, surtout quand les scènes sont... Je ne veux pas être grossier, mais ce n'est pas du Shakespeare. Il n'y a rien à creuser dans les dialogues pour vous satisfaire quand il n'y a pas de décor autour de vous. C'était assez dur."

"C'était assez difficile. Les films n'étaient pas très appréciés"

Pour pallier cette frustration technologique du comédien, la série "Obi-Wan Kenobi" va utiliser le même procédé (StageCraft) que "The Mandalorian". "Les arrière-plans virtuels sont projetés sur un écran LED massif. Donc, si vous êtes dans un désert, vous vous tenez au milieu d'un désert. Si vous êtes dans la neige, vous êtes entouré de neige. Et si vous êtes dans le cockpit d'un starfighter, vous êtes dans l'espace. Cela va être tellement plus réel !", s'est-il enthousiasmé auprès de The Hollywood Reporter. Ewan McGregor a ensuite reconnu la mauvaise réception de la trilogie à laquelle il a participé aux côtés de Liam Neeson, Natalie Portman et Hayden Christensen. "C'était assez difficile. Les films n'étaient pas très appréciés dans le monde entier", a-t-il déploré. Avant de conclure être "excité" par ce spin-off à venir : "Peut-être plus que les premières fois, parce que je suis plus âgé -je viens d'avoir 50 ans- et parce que je suis dans une position bien plus agréable."

publié le 29 avril, Elodie Falco, Jellyfish France

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