Actus cinéma

Eva Green : son statut de femme fatale en danger ?

Eva Green à l'avant-première de

© Van Tine Dennis, Abaca

Femme fatale de notre temps, Eva Green sera bientôt à l'affiche de "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", le prochain film de Tim Burton, adapté d'un roman young adult. La comédienne habituée aux rôles sulfureux serait-elle en train de s'assagir ?

Lors d'une entrevue avec le magazine Première pour promouvoir "Miss Peregrine et les Enfants particuliers", Eva Green est revenue sur son statut d'actrice "bizarre et sombre". Il est vrai que la fille de Marlène Jobert s'est spécialisée, un peu malgré elle, dans les rôles de femmes fatales un peu étranges depuis sa prestation en James Bond Girl dans "Casino Royale".

À ce propos elle confie : "Je ne peux pas m'empêcher d'aller vers des personnages denses, inquiétants, presque des caricatures de femmes fatales, comme dans 'Sin City 2', de Frank Miller et Robert Rodriguez ou 'White Bird' de Gregg Araki". Avant de préciser : "Il faut dire qu'on vient me chercher pour ça aussi !". Il est vrai que de son rôle dans "300 : La naissance d'un empire" à celui dans "The Salvation" en passant par sa prestation dans la série "Penny Dreadful", la Française a pour habitude de jouer des femmes pas comme les autres. Une réalité qu'elle ne renie pas, tout en avouant qu'elle ne serait pas contre "jouer des filles tout aussi sulfureuses dans des univers plus ordinaires".

Vers des rôles plus sages ?

Si son nouveau rôle chez Tim Burton est pour le moins "particulier", il est néanmoins plus accessible que ce qu'elle a pu faire par le passé. Première a donc évoqué avec elle la possibilité que l'actrice se dirige vers une carrière à la Helena Bonham Carter devenue une "sorte de gentille sorcière maternelle" sous la direction de son ex-compagnon. Ce à quoi Eva Green répond : "Alors je risque de perdre le label 'femme fatale' en tournant avec Tim ? (rires) Helena Bonham Carter a su conserver son étrangeté, donc cela ne m'angoisse pas plus que ça". Et de poursuivre : "Et puis, si je m'assagis un peu, pourquoi pas ? Ma mère me répète sans cesse que je devrais arrêter de jouer systématiquement des tarées".

publié le 29 septembre, Marine de Guilhermier

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