Actus cinéma

Ennio Morricone dément avoir traité Quentin Tarantino de "crétin"

Ennio Morricone lors d'un photocall à Berlin, le 6 décembre 2013.

© Action Press, BestImage

Ennio Morricone est revenu sur un article de Playboy Allemagne, dans lequel il qualifiait le réalisateur de "Kill Bill" de "crétin", affirmant qu'il n'a jamais accordé d'interview au magazine.

L'entretien du célèbre compositeur Ennio Morricone à la version allemande de Playboy a fait beaucoup de bruit. Et pour cause, l'Italien spécialiste des westerns y fustige Quentin Tarantino, le qualifiant de "crétin" qui ne fait que "voler les idées des autres pour les assembler". Des propos surprenants puisque les deux hommes ont collaboré à plusieurs reprises, notamment sur "Les Huit Salopards" en 2015, Morricone révélant lui-même l'année suivante qu'il ne serait pas contre retravailler avec l'Américain.

"L'un des plus grands réalisateurs"

Une polémique à laquelle Ennio Morricone a répondu le 11 novembre 2018, via un communiqué publié par le Hollywood Reporter. Il y assure n'avoir tout simplement pas donné d'interview à Playboy Allemagne et n'avoir donc jamais qualifié Quentin Tarantino de "crétin", ni ses films de "m*rd*ques".

"Tarantino est pour moi un grand réalisateur", a-t-il ainsi indiqué, poursuivant : "Je suis vraiment très fier de ma collaboration avec lui (...). Je pense que c'est cette collaboration qui m'a permis de recevoir un Oscar, ce qui est sans aucun doute l'une des récompenses les plus importantes de ma carrière, et je lui serai toujours reconnaissant de m'avoir offert l'opportunité de composer la musique de ses films. À Londres, lors d'une conférence de presse devant Tarantino, j'ai clairement dit que je le considérais comme l'un des plus grands réalisateurs de son époque (...)."

Ennio Morricone ajoute avoir demandé à son avocat en Italie de prendre des mesures contre le journal. Alors, qui du compositeur italien ou de Playboy Allemagne dit la vérité ? Pour l'instant, ces derniers n'ont pas donné suite à la déclaration de Morricone. Affaire à suivre, donc !

publié le 12 novembre, Solène Filly

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