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Patrick Dewaere, Robert De Niro... 10 scènes culte de pétage de plomb

Quand y en a marre, y en a marre ! Si le cinéma représente la vie, il est obligé de montrer les êtres humains dans toutes leurs émotions. Ainsi, les personnages faisant preuve d'une grande nervosité ou étant totalement au bout du rouleau n'échappent pas à quelques craquages. Retour sur 10 pertes de contrôle qui ont marqué le septième art !

  • © DR, Park Circus France 1/10

    Robert De Niro dans "Taxi Driver" (1976) de Martin Scorsese

    Seul face à son miroir, Travis Bickle interroge agressivement un interlocuteur invisible et le menace avec son pistolet : "C'est à moi que tu parles ? C'est à moi que tu parles ? Y a que moi, ici. Alors, à qui tu parles, s******* ?" La réplique légendaire ("You talkin' to me ?"), que Vinz (Vincent Cassel) reprendra dans "La Haine", est un simple extrait de l'étendue de la performance de Robert de Niro qui est aussi symptomatique de la dislocation psychologique du personnage. Ce long-métrage violent conte la descente aux enfers d'un jeune chauffeur de taxi perverti par le versant sombre de New York et les truands qui l'alimentent. Culte !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © Sipa, Nana Productions 2/10

    Patrick Dewaere dans "F ... comme Fairbanks" (1976) de Maurice Dugowson

    Donner corps et âme dans sa performance était l'une des spécialités de [PERSON=236]Patrick Dewaere[/PERSON], décédé prématurément à l'âge de 35 ans en 1982. La scène finale de "F ... comme Fairbanks" a laissé sans voix l'équipe de production, à qui l'acteur avait annoncé ne pouvoir faire qu'une seule mais intense prise, comme le public qui y voit un désespoir non feint en sachant qu'il fait face à [PERSON=143]Miou-Miou[/PERSON], la mère de sa fille Angèle, qui l'a quitté quelques semaines avant le tournage. Après avoir montré des premiers signes de déraillement tels que l'agression sans raison d'un client d'un café, André, un looser au chômage, tente de récupérer sa petite-amie comédienne en pleine représentation théâtrale. Alors qu'elle se réfugie dans sa loge, l'homme fou furieux assène une déferlante de coups de poings dans la porte et s'élance la tête la première contre la cloison en hurlant le prénom de Marie. L'acteur n'est ni protégé ni doublé. La puissance émotionnelle de ce long instant est extraordinaire.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Warner Bros. Pictures 3/10

    Jack Nicholson dans "Shining" (1980) de Stanley Kubrick

    Le visage fou de [PERSON=791]Jack Nicholson[/PERSON] dans "Shining" est une image indélébile inscrite au panthéon du septième art. La famille Torrance (Jack, Wendy et leur fils Danny) se porte volontaire pour garder l'Overlook Hôtel pendant tout un hiver mais ce séjour longue durée tourne au cauchemar. Quel pétage de plomb mettre en avant ? La rencontre avec Grady dans les toilettes ? La colère qui éclate devant la machine à écrire ou encore la destruction de la porte à coups de hache ? Plutôt la scène du bar, le premier pas vers l'obscurité. Alors que Jack est installé au bar, pourtant vide, il semble s'adresser à quelqu'un. Vêtu d'un costume rouge, tel Méphistophélès déguisé, un barman apparaît dans le cadre pour lui servir ses démons sur un plateau : des verres de whisky. En acceptant l'offre du fantomatique Lloyd, l'homme vend son âme au diable.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © Sipa, Ronald Grant / Mary Evans 4/10

    Philippe Noiret dans "Coup de torchon" (1981) de Bertrand Tavernier

    Un nouveau Monsieur Tout-Le-Monde qui déraille ! Cible des moqueries de ses collègues à cause de sa mollesse et de sa lâcheté, le policier Lucien Cordier se métamorphose en impitoyable tueur tout en faisant astucieusement accuser d'autres personnes de ses crimes. Une vengeance aussi froide que saignante servie par le jeu d'acteur impeccable du grand [PERSON=60]Philippe Noiret[/PERSON]. La séquence où son supérieur, interprété par Guy Marchand, le traite comme un moins que rien est la goutte qui fait déborder le vase.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Tamasa Distribution 5/10

    Carmen Maura dans "Femmes au bord de la crise de nerfs" (1988) de Pedro Almodóvar

    Ça crie, ça casse, ça brûle, ça griffe et ça tire. Pas de doute, les femmes de [PERSON=1048]Pedro Almodóvar[/PERSON] sont bien au bord de la crise de nerfs et il ne faut pas venir les chercher. Particulièrement à fleur de peau, Pepa ([PERSON=1378]Carmen Maura[/PERSON]) est le personnage central qui, dans l'attente désespérée d'un coup de fil de son amant volage, crée malgré elle ce vaudeville. Le pétage de plomb le plus marquant ? Le premier, qui entraîne tous les autres, lorsque Pepa avale des somnifères avec du gaspacho et regarde les flammes ronger sa chambre. La moutarde monte vite au nez de ces dames qui passent des rires aux larmes, de l'agacement à l'hystérie, en un claquement de doigts. Le plus triste de cette comédie disjonctée est que la cause est toujours d'origine masculine... et ne les mérite en rien.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Warner Bros. Entertainment Inc. All Rights Reserved / Niko Tavernise 6/10

    Joaquin Phoenix dans le "Joker" (2019) de Todd Philipps

    Arthur Fleck est un comédien raté et dépressif, humilié ouvertement par la société qui lui coupe ses aides et compromet toutes ses ambitions. Le rêve américain, vraiment ? À Gotham City, il ne semble pas exister. Ses névroses le rongent. Poussé à bout par le système, ce looser se rebelle alors que des étudiants prennent un malin plaisir à le rabaisser dans le métro. Un coup part, puis deux, puis trois et le Joker naît. Le super-vilain DC ne s'arrêtera plus ! [PERSON=902]Joaquin Phoenix[/PERSON] incarne avec noirceur et majesté la Némésis de Batman.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Gaumont Buena Vista International (GBVI) 7/10

    Nicolas Cage dans "Volte / Face" (1997) de John Woo

    Roi de la déconnexion soudaine des neurones, [PERSON=459]Nicolas Cage[/PERSON] a une filmographie jalonnée de pétages de plomb célèbres. "Volte / Face" raconte un affrontement culte entre un agent du FBI et un terroriste qui échangent leurs visages. Dans l'une des scènes emblématiques, Nicolas Cage est vêtu d'une soutane et vient déranger une chorale en plein [ITALIC]Hallelujah[/ITALIC] avec une danse déplacée où il se déhanche frénétiquement avant d'aller tâter les fesses d'une des chanteuses. Sacré prêtre !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Warner Bros. France 8/10

    Michael Douglas dans "Chute Libre" (1993) de Joel Schumacher

    [PERSON=823]Michael Douglas[/PERSON] a marqué les esprits avec son surprenant rôle de gentil père de famille qui vrille à cause d'un maudit embouteillage. Pris dans la circulation, William Foster (Michael Douglas) angoisse à l'idée de rater l'anniversaire de sa fille, ce dont il est convaincu. La tension monte tellement qu'elle en vient à lui griller petit à petit le cerveau. La scène à se remémorer ? Celle où il lâche le volant, le début de l'escalade. "[ITALIC]Il abandonne alors son véhicule, immatriculé 'D-Fens', et sombre dans la folie. Tout à son obsession d'arriver à temps pour embrasser sa fille, il dévaste une épicerie, rosse des voyous, s'empare d'un arsenal, saccage un fast-food et tire au bazooka sur un chantier, un oeil hagard, l'autre rivé sur sa montre[/ITALIC]", explique le synopsis. Totalement délirant !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © Sipa, Wenn 9/10

    Christian Bale dans "American Psycho" (2000) de Mary Harron

    Connu pour ses colères légendaires devant comme derrière la caméra, [PERSON=547]Christian Bale[/PERSON] met ses nerfs à vif dans divers longs-métrages mais le plus iconique reste "American Psycho". Lors des crises où il se transforme en furie, Patrick Bateman passe d'employé modèle de Wall Street à tueur vraiment macabre. Dans ce long-métrage interdit aux moins de seize ans, les pétages de câbles sont nombreux !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © Sipa, Sipa 10/10

    Dustin Hoffman dans "Les Chiens de paille" (1971) de Sam Peckinpah

    Dans ce long-métrage volontairement malsain au coeur d'une Angleterre insoupçonnée, un homme pacifique est contraint de devoir pratiquer l'ultra-violence. "[ITALIC]David, jeune mathématicien, fuit l'Amérique et son atmosphère orageuse. Il émigre en Cornouailles où il est confronté dès son arrivée à l'agressivité des autochtones. Atteint dans ses convictions, il aura lui aussi recours à une violence qu'il combat[/ITALIC]", résume simplement le synopsis. La guerre est lancée lorsque David ([PERSON=1108]Dustin Hoffman[/PERSON]) se retranche dans sa ferme et élabore pour la première fois une stratégie.

    Elodie Falco, Jellyfish France

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