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Mort de Jean-Paul Belmondo : 10 choses à savoir sur l'inoubliable "Bébel"

Jean-Paul Belmondo s'est éteint à l'âge de 88 ans le lundi 6 septembre 2021. Actif depuis la fin des années 1950, il était l'un des monstres sacrés du cinéma français avec à son actif une impressionnante carrière. Voici dix choses à savoir sur l'un des acteurs les plus inoubliables du septième art.

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 1/10

    Sa carrière compte plus de quatre vingt films

    Véritable monstre sacré du septième art, la carrière de Jean-Paul Belmondo a traversé plus de cinquante ans de cinéma français. Depuis la fin des années 1950, l'acteur avait joué dans plus de 85 films, courts ou longs-métrages, dont le dernier "D'un film à un autre", documentaire sur la carrière de Claude Lelouch, remonte à 2011. Avant cela, "Bébel", comme on le surnomme, avait tenu son dernier rôle en 2009 dans "Un homme et son chien", unique film réalisé par le comédien Francis Huster. Jean-Paul Belmondo dans "La mer à boire" (1963) de Renato Castellani.

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, David NIVIERE 2/10

    Il a mis en scène des pièces avec Guy Bedos

    Avant de jouer devant les caméras, Jean-Paul Belmondo était avant tout un comédien de théâtre. Sa carrière commence dès le début des années 1950. Peu de temps après ses débuts, "Bébel" commence à mettre en scène des pièces avec un acolyte de taille puisqu'il s'agissait ni plus ni moins que de [PERSON=1938]Guy Bedos[/PERSON]. Par la suite élève au Conservatoire, il jouera tout au long de sa carrière sous la direction de grands metteurs en scène tels que André Barsacq et Robert Hossein. Les deux compagnons se retrouveront pour leur part au cinéma, notamment dans "[MOVIE=45169]Par un beau matin d'été[/MOVIE]" (1964) de Jacques Deray. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo et Guy Bedos lors de la soirée des Stars en soutien à l'action de la Fondation pour la recherche en physiologie, à Paris le 13 mars 2017.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 3/10

    Il a décroché son premier rôle à l'écran en 1956

    En 1956, Jean-Paul Belmondo décroche ses deux premiers rôles devant la caméra. Dans le court-métrage "Molière", "Bébel" incarne le rôle principal du Merluche. Sur grand écran, il décroche cette même année le premier rôle des "[MOVIE=5628]Copains du dimanche[/MOVIE]" de Henri Aisner. Hélas, le film fut censuré et ne connut qu'une brève sortie au printemps 1957 à Paris. Il a fallu dix ans pour que la majorité des spectateurs français puissent découvrir le film lors de sa diffusion à la télévision. [ITALIC]Denise Grey, Sophie Daumier, Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Cassel et Noël-Noël sur le tournage du film "À pied, à cheval, en voiture" (1957) de Maurice Delbez. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 4/10

    Il avait déjà tourné avec Jean-Luc Godard avant "À bout de souffle"

    Chef-d'oeuvre de la Nouvelle vague sorti en 1960, "[MOVIE=29]À bout de souffle[/MOVIE]" reste sans doute l'un des films les plus célèbres du début de carrière de Jean-Paul Belmondo. Toutefois, il ne s'agit pas de sa première collaboration avec [PERSON=591]Jean-Luc Godard[/PERSON]. En effet, en 1958, le réalisateur suisse avait déjà offert au comédien le premier rôle d'un de ses courts-métrages, "[MOVIE=2873]Charlotte et son Jules[/MOVIE]", tourné juste avant la mobilisation de l'acteur pour l'Algérie. Par la suite, les deux artistes poursuivront leur collaboration notamment avec "Une femme est une femme" et "Pierrot le Fou". [ITALIC]Jean-Paul Belmondo dans "À bout de souffle" (1960) de Jean-Luc Godard.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 5/10

    Il a incarné deux fois le même personnage

    Du moins, aura-t-il joué deux fois des personnages portant le même nom. En effet, un an avant "À bout de souffle", "Bébel" tourne dans "[MOVIE=26515]À double tour[/MOVIE]" sous la direction de [PERSON=1128]Claude Chabrol[/PERSON], autre réalisateur phare de la Nouvelle vague. Dans les deux films, son personnage porte le patronyme quelque peu singulier de Laszlo Kovacs. Même s'il ne s'agit que d'un alias pour le personnage de Michel Poiccard dans le film de Godard, les deux protagonistes entretiennent suffisamment de similitudes (notamment celle d'être des petits voyous opérant autour d'Aix/Marseille) pour entretenir le doute sur le fait qu'il ne s'agisse que d'un seul et même individu. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo dans "À double tour" (1959) de Claude Chabrol.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © BestImage, MPP 6/10

    C'était un grand spécialiste des cascades

    Après sa période Nouvelle vague, Jean-Paul Belmondo s'impose comme le héros du film d'aventure à la française. De "[MOVIE=81253]L'homme de Rio[/MOVIE]" au "Magnifique" en passant par "L'As des as" et "Le Cerveau", l'acteur était également connu pour réaliser lui-même ses propres cascades, notamment celles en hélicoptère. En 1977, pour "[MOVIE=31095]L'Animal[/MOVIE]", le comédien va jusqu'à se poser lui-même en hélicoptère sur le toit d'un avion en plein vol. Tom Cruise peut aller se rhabiller. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo dans "Le cerveau" (1969) de Gérard Oury.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 7/10

    Il a inspiré le nom de scène d'un célèbre DJ

    En effet c'est étonnant, mais de "Bébel" à la [ITALIC]Star Academy[/ITALIC], il n'y a qu'un pas. Ou plutôt qu'un film, en l'occurrence "[MOVIE=10150]Le Magnifique[/MOVIE]" dans lequel l'acteur incarne le personnage de François Merlin, alias...Bob Saint-Clar ; un nom qui a visiblement beaucoup plu au [PERSON=619]DJ éponyme[/PERSON] - de son vrai patronyme Christophe Le Friant - qui a décidé d'en faire son nom de scène. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo dans "Le Magnifique" (1973) de Philippe de Broca.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 8/10

    C'était un grand fan d'automobiles

    En plus de faire de nombreuses cascades en hélicoptère, Jean-Paul Belmondo était également un grand fan de voitures. Au cours de sa vie, il a d'ailleurs été le propriétaire de nombreux bolides de légende. En 2013, l'acteur évoquait ainsi ses voitures préférées dans le magazine [ITALIC]Car Life[/ITALIC] : "[ITALIC]Oh, je les ai toutes aimées. J'ai eu des autos vraiment formidables. C'est vrai que les Ferrari étaient mes préférées.[/ITALIC]" [ITALIC]Jean-Paul Belmondo dans "L'homme de Rio" (1964) de Philippe de Broca. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, Thibault Camus/AP 9/10

    Il a longtemps boycotté les César

    Bien qu'il ait reçu le César du meilleur acteur en 1989 pour "[MOVIE=4266]Itinéraire d'un enfant gâté[/MOVIE]", Jean-Paul Belmondo s'était vu refuser la récompense. Il faut dire que le comédien a longtemps eu une dent contre l'institution. Pour mieux comprendre la raison de ce grief, il faut remonter aux origines de la cérémonie, lorsque l'artiste César a été choisi pour élaborer la célèbre statuette en lieu et place de...[PERSON=687]Paul Belmondo[/PERSON], sculpteur renommé et père de l'acteur. Toutefois, "Bébel" avait fini par enterrer la hache de guerre en venant accepter un César d'honneur lors de la cérémonie de 2017. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo lors de la 42ème cérémonie des César àParis, le 24 février 2017.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, NIVIERE/LE FLOCH/NIKO 10/10

    Il a reçu une Palme d'honneur au Festival de Cannes

    Six ans avant son César, c'était à Cannes que l'acteur avait été mis à l'honneur avec une Palme d'interprétation pour célébrer l'ensemble de sa carrière. Une récompense rare et prestigieuse qu'il partage avec d'autres monstres sacrés du cinéma tels que [PERSON=125]Jeanne Moreau[/PERSON], Jane Fonda ou encore son ami, [PERSON=4]Alain Delon[/PERSON]. [ITALIC]Jean-Paul Belmondo entouré de Baraba Gandolfi et Paul Belmondo lors de la remise de sa Palme d'honneur au Festival de Cannes, le 17 mai 2011.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

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