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Matrix, Terminator... 10 dystopies qui ont marqué l'histoire du cinéma

Régimes totalitaires, sociétés contrôlées, figures révolutionnaires qui s'érigent contre l'ordre établi... Voilà autant d'ingrédients qui font le sel de la dystopie, genre prisé du cinéma et de la science-fiction. Pour célébrer la sortie de "Matrix Résurrections" le 22 décembre 2021, retour sur 10 grandes dystopies qui ont marqué l'histoire du 7e art.

  • © Sipa, LILO 1/10

    Matrix (1999) de Lilly et Lana Wachowski

    Informaticien le jour, hackeur la nuit, Thomas A. Anderson (Keanu Reeves) a une vie tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Pourtant, un jour, son destin change lorsqu'il s'aperçoit que la réalité dans laquelle il vit n'est qu'une illusion. Grâce à ses effets spéciaux révolutionnaires et ses thématiques passionnantes, "Matrix" demeure encore aujourd'hui une des grandes références du cinéma d'action et de la science-fiction moderne. Une oeuvre emblématique à revoir encore et encore. Keanu Reeves dans "Matrix : Reloaded" (2003) de Lilly et Lana Washowski.

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 2/10

    Metropolis (1927) de Fritz Lang

    Chef-d'oeuvre du cinéma expressionniste allemand, "[MOVIE=240]Metropolis[/MOVIE]" est aussi le premier blockbuster du 7e art. Le film de [PERSON=276271]Fritz Lang[/PERSON] dépeint une mégapole où les classes ouvrières sont exploitées pour faire fonctionner la ville tandis que les familles bourgeoises y mènent une vie opulente, faite de luxe et de divertissement. Tout change lorsqu'un scientifique décide de fabriquer une nouvelle machine : une androïde chargée d'exhorter les ouvriers à se révolter et à renverser les puissants. Véritable échec à sa sortie, le film fut néanmoins le premier à être inscrit sur le registre international Mémoire du monde de l'UNESCO en 2001. [ITALIC]Brigitte Helm et Friedrich Rudolf Klein-Rogge dans "Metropolis" (1927) de Fritz Lang. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPANY 3/10

    Terminator Renaissance (2009) de McG

    Après trois épisodes davantage orientés du côté de la science-fiction et de l'action, ce quatrième volet signé par [PERSON=466823]McG[/PERSON] change de point de vue pour basculer dans la dystopie la plus pure. En effet, contrairement aux autres films, celui-ci se situe dans le futur post-apocalyptique régi par les machines et montre le combat de John Connor ([PERSON=547]Christian Bale[/PERSON]) contre Skynet. S'il ne s'agit sans doute pas du meilleur épisode de la franchise, "[MOVIE=57405]Terminator Renaissance[/MOVIE]" a toutefois pour lui de pouvoir s'appuyer sur un excellent casting et de proposer une continuation solide de la mythologie de l'univers Terminator. [ITALIC]Bryce Dallas Howard et Christian Bale dans "Terminator Renaissance" (2009) de McG. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 4/10

    Alphaville (1965) de Jean-Luc Godard

    Ours d'or au Festival de Berlin en 1965, "[MOVIE=87989]Alphaville[/MOVIE]" marque l'une des rares escapades de [PERSON=591]Jean-Luc Godard[/PERSON] du côté de la science-fiction. Situé dans un futur non identifié, Lemmy Caution - un agent secret, joué par [PERSON=310040]Eddie Constantine[/PERSON] - est envoyé sous couverture à Alphaville, une cité contrôlée par un ordinateur surpuissant où les sentiments humains ont été proscrits. Mandaté pour libérer Alphaville, Lemmy Caution ne tarde cependant pas à être capturé. [ITALIC]Anna Karina et Eddie Constantine dans "Alphaville" (1965) de Jean-Luc Godard.[/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, WEBER ANITA 5/10

    Brazil (1985) de Terry Gilliam

    Entre comédie, poésie et satire politique, "[MOVIE=142]Brazil[/MOVIE]" est sans doute l'une des plus grandes oeuvres de [PERSON=1664]Terry Gilliam[/PERSON]. Dans une société consumée par la pollution, le consumérisme et dirigée par un gouvernement totalitaire, Sam Lowry ([PERSON=272200]Jonathan Pryce[/PERSON]) - un fonctionnaire ordinaire - est en proie à d'étranges rêves où apparaît une mystérieuse jeune femme. Un jour, il croise la route de Jill (Kim Griest) - une routière qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la femme de ses rêves. Petit à petit, l'homme ordinaire devient - presque par malentendu - un révolutionnaire. [ITALIC]Jonathan Pryce dans "Brazil" (1985) de Terry Gilliam. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © DR, Tamasa Distribution 6/10

    La mort en direct (1980) de Bertrand Tavernier

    Sorte de mélange entre "1984" et "The Truman Show", "[MOVIE=2760]La mort en direct[/MOVIE]" propose une satire assez visionnaire de la société du spectacle et de ce que l'on appelait pas encore la téléréalité. Dans une société où la science a éradiqué les plus grandes maladies, Katherine Mortenhoe ([PERSON=55]Romy Schneider[/PERSON]), une écrivaine à succès, apprend qu'elle est victime d'une maladie incurable. Elle est aussitôt contactée par une chaîne de télévision qui souhaite suivre ses derniers mois. Bien qu'elle refuse, Katherine se retrouve filmée en permanence à son insu. [ITALIC]Affiche américaine de "La mort en direct" (1980) de Bertrand Tavernier. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, MARY EVANS 7/10

    Bienvenue à Gattaca (1997) de Andrew Niccol

    Premier film de [PERSON=276546]Andrew Niccol[/PERSON], "[MOVIE=17079]Bienvenue à Gattaca[/MOVIE]" met en scène un futur où, grâce au développement de la science, l'eugénisme est devenu monnaie courante. Cette avancée technologique a été récupérée par les entreprises pour sélectionner à l'avance leurs employés, chaque être humain étant dès sa naissance mis dans une case selon ses potentielles aptitudes et limitations. Être humain conçu naturellement et donc désavantagé dans cette nouvelle société, Vincent ([PERSON=651]Ethan Hawke[/PERSON]) décide de se faire passer pour un autre afin de changer son destin. Néanmoins, il va vite découvrir qu'il joue là un jeu dangereux. [ITALIC]Ethan Hawke dans "Bienvenue à Gattaca" (1997) de Andrew Niccol. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, WEBER ANITA 8/10

    La servante écarlate (1990) de Volker Schlöndorff

    Bien avant la série éponyme, [PERSON=475510]Volker Schlöndorff[/PERSON] signait une première adaptation du roman de Margaret Atwood. On y suit Offred (Natasha Richardson), une jeune femme privée de sa liberté dans une version alternative des États-Unis régis par un ordre de fondamentalistes religieux dont l'un des préceptes réside dans l'asservissement des femmes. Plus contemplatif que la série, le film vaut tout de même le détour, notamment pour la qualité de ses interprètes, notamment [PERSON=963]Faye Dunaway[/PERSON] dans le rôle de Serena Joy. [ITALIC]Faye Dunaway et Natasha Richardson dans "La servante écarlate" (1990) de Volker Schlöndorff. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © Sipa, LILO 9/10

    V pour Vendetta (2006) de James McTeigue

    Adapté d'un célèbre comics d'Alan Moore, "[MOVIE=58911]V pour Vendetta[/MOVIE]" est également produit et écrit par les Wachowski. Le film nous plonge dans un Londres alternatif, dirigé par un gouvernement fasciste, où la jeune Evey Hammond ([PERSON=762]Natalie Portman[/PERSON]) fait la rencontre du mystérieux V ([PERSON=272245]Hugo Weaving[/PERSON]), un vigilante anarchiste bien décidé à amorcer une révolution. Une claque visuelle et une des plus grandes oeuvres dystopiques de la pop-culture. [ITALIC]Hugo Weaving dans "V pour Vendetta" (2006) de James McTeigue. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

  • © DR, Haut et Court 10/10

    The Lobster (2015) de Yorgos Lanthimos

    Fable tragi-comique, "[MOVIE=224882]The Lobster[/MOVIE]" dépeint un futur où toute personne célibataire doit être obligatoirement internée dans un établissement pour y trouver impérativement l'âme soeur. Si elle n'y arrive pas au bout de quarante-cinq jours, elle est alors transformée en l'animal de son choix. Largué par sa femme, David ([PERSON=918]Colin Farrell[/PERSON]), se retrouve interné. Alors qu'il tente par des moyens plus ou moins désespérés de trouver une partenaire sous peine d'être transformé en homard, il découvre l'existence des Solitaires, une bande de rebelles célibataires.[ITALIC] Affiche américaine de "The Lobster" (2015) de Yorgos Lanthimos. [/ITALIC]

    Marine Pallec, Jellyfish France

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