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Jean-Louis Trintignant en 10 rôles culte

En 2018, l'acteur qui a porté 160 rôles au cinéma et au théâtre met un terme à sa carrière. "Le cinéma, c'est fini", annonce Jean-Louis Trintignant alors âgé de 87 ans dans les colonnes de Nice-Matin. Toutefois, en octobre 2020, l'acteur a accepté de reprendre le chemin des plateaux de tournage pour l'ultime long-métrage de Claude Lelouch "L'Amour, c'est mieux que la vie". À l'aube des 90 ans du comédien, qu'il célébrera le 11 décembre 2020, plein feux sur ses plus beaux rôles.

  • © DR, Les Films du Losange 1/10

    "Amour" (2012) de Michael Haneke

    Après dix ans d'absence sur le grand écran, Jean-Louis Trintignant fait son retour au cinéma en 2012 dans le film "Amour" de Michael Haneke. Maladie, vieillesse et mort sont évoqués dans ce drame intimiste. Alors qu'il écrit son film, le réalisateur a déjà Jean-Louis Trintignant en tête pour le rôle-titre, comme il l'explique à la sortie du film : "J'ai toujours voulu travailler avec lui car c'est un acteur que j'admire beaucoup. Sa présence dans 'Amour' était une condition sine qua non. Je n'aurais pas fait le film sans lui." Mais l'acteur est au départ réticent, alors la productrice Margaret Ménégoz tente de le convaincre et lui fait visionner "Caché" mis en scène par Michael Haneke. Jean-Louis Trintignant est fasciné et accepte le rôle aux côtés d'Emmanuelle Riva. Le film fait l'unanimité auprès du public et des professionnels, remportant la Palme d'or au 65e Festival de Cannes, le César du meilleur film, et l'Oscar du meilleur film étranger. Quant à l'acteur, il est honoré du César du meilleur acteur, du Prix du cinéma européen, le meilleur acteur à la cérémonie des prix Lumières et le meilleur acteur aux Étoiles d'or du cinéma français.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 2/10

    "Trois couleurs : Rouge" (1994) de Krzysztof Kieślowski

    En 1994, Jean-Louis Trintignant est à l'affiche du dernier volet de la trilogie "Trois couleurs" dans laquelle le réalisateur Krzysztof Kieślowski explore les devises françaises : Liberté, Égalité, Fraternité. Dans cette conclusion, Valentine ([PERSON=274286]Irène Jacob[/PERSON]), étudiante à l'université de Genève et mannequin, renverse un chien. Blessé, elle le ramène à son propriétaire, un juge d'instruction (Jean-Louis Trintignant) à la retraite, qui vit seul. Au fil des visites, la confiance s'installe entre les deux protagonistes et le retraité lui fait part des écoutes téléphoniques illégales de ses voisins, qu'il a mis en place. Si les débuts étaient difficiles, ils finissent par se lier d'amitié. "[MOVIE=74338]Trois couleurs : Rouge[/MOVIE]" est nommé aux Oscars, aux Golden Globes, et aux César et remporte le César de la meilleure musique originale.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, RONALD GRANT/MARY EVANS 3/10

    "Vivement dimanche !" (1983) de François Truffaut

    Le 4 novembre et jusqu'au 31 décembre 1982, Jean-Louis Trintignant se rend à Hyères pour le tournage de "[MOVIE=94806]Vivement dimanche ![/MOVIE]" de [PERSON=263971]François Truffaut[/PERSON]. Sur la côte méditerranéenne, le réalisateur met en scène son dernier long-métrage, reprenant volontairement et de façon caricaturale, les codes des films noirs des années 1950. Deux ans après "La femme d'à côté", François Truffaut offre à [PERSON=464]Fanny Ardant[/PERSON] le rôle de Barbara, quant à Jean-Louis Trintignant, qui partage l'affiche à ses côtés, c'est lui qui frappe à la porte du réalisateur pour obtenir le rôle de Julien Vercel. "[ITALIC]Il envoya lui-même une lettre à François Truffaut pour lui faire part de son envie de participer au projet. Une missive pleine de franchise qui séduit le cinéaste[/ITALIC]", écrit [ITALIC]Allociné[/ITALIC]. Le long-métrage est une adaptation du roman de Charles Williams "The Long Saturday Night", paru en 1962.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 4/10

    "Flic Story" (1975) de Jacques Deray

    1975, Jean-Louis Trintignant prend place dans le long-métrage policier de Jacques Deray "[MOVIE=36464]Flic Story[/MOVIE]". Dans le Paris d'après-guerre, [PERSON=4]Alain Delon[/PERSON] est Roger Borniche, un inspecteur de police qui traque le dangereux criminel Émile Buisson (Jean-Louis Trintignant), qui s'est échappé de l'asile dans lequel il était enfermé. Meurtres, prises d'otages, course-poursuite, pendant trois ans, le criminel parvient à passer au travers du filet du policier. Au scénario, Roger Borniche qui fait le récit de son histoire personnelle s'entoure du réalisateur Jacques Deray et du romancier Alphonse Boudard.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 5/10

    "Le Train" (1973) de Pierre Granier-Deferre

    En 1973, le réalisateur Pierre Granier-Deferre réunit Jean-Louis Trintignant et [PERSON=55]Romy Schneider[/PERSON] dans "[MOVIE=7863]Le Train[/MOVIE]", adapté de l'oeuvre littéraire de Georges Simenon. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, Julien Maroyeur (Jean-Louis Trintignant), un modeste réparateur de postes de radio dans un village du Nord de la France, fuit avec sa femme Monique (Nike Arrighi), enceinte, et leur petite fille. Dans le train, séparé de sa compagne, Julien fait la connaissance d'Anna (Romy Schneider), une jeune Allemande juive en fuite. Le réalisateur, qui a lui même vécu l'exode, s'attache par ses souvenirs à montrer le puissant contraste entre la guerre et la vie quotidienne des populations qui fuient.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 6/10

    "Le Mouton enragé" (1974) de Michel Deville

    Un an après "Le Train", Jean-Louis Trintignant retrouve Romy Schneider dans "[MOVIE=47493]Le Mouton enragé[/MOVIE]" de [PERSON=163]Michel Deville[/PERSON] auquel s'ajoutent [PERSON=368]Jean-Pierre Cassel[/PERSON] et [PERSON=351]Jane Birkin[/PERSON]. Un casting de haut vol dans un long-métrage que [ITALIC]Allociné[/ITALIC] résume ainsi : "[ITALIC]Nicolas Mallet (Jean-Louis Trintignant) est un timide employé de banque. En osant aborder une jeune femme dans la rue, il reprend confiance en lui. Aiguillonné par son ami Claude (Jean-Pierre Cassel), il débute alors une ascension sociale fulgurante[/ITALIC]..."

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, Agence 7/10

    "Z" (1969) de Costa-Gavras

    À la suite de l'assassinat du député grec Grigóris Lambrákis survenue en 1963, l'écrivain Vassílis Vassilikós publie le roman "Z", fondé sur le fait divers. En 1966, sur fond de Guerre Froide, [PERSON=23980]Costa-Gavras[/PERSON] porte l'oeuvre littéraire sur grand écran avec Jean-Louis Trintignant et [PERSON=117]Yves Montand[/PERSON] dans les rôles principaux. Yves Montand est Z, le député et Jean-Louis Trintignant incarne le juge d'instruction en charge de l'enquête. Ce réquisitoire contre la dictature instauré un an plus tôt en Grèce débute par cette phrase : "[ITALIC]Toute ressemblance avec des événements réels, des personnes mortes ou vivantes n'est pas le fait du hasard. Elle est volontaire.[/ITALIC]" En 1969 lors du Festival de Cannes, l'oeuvre remporte le prix du jury puis obtient un an plus tard, l'Oscar du meilleur film étranger et le Golden Globe du meilleur film étranger. Jean-Louis Trintignant est honoré du prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, Agence 8/10

    "Un homme et une femme" (1966) de Claude Lelouch

    Dix ans après avoir rencontré un succès international avec "Et Dieu...créa la femme", Jean-Louis Trintignant connaît à nouveau une gloire mondiale avec "[MOVIE=1334]Un homme et une femme[/MOVIE]" de [PERSON=439]Claude Lelouch[/PERSON]. Le long-métrage qui met en scène les prémices d'une belle et grande histoire d'amour entre deux veufs, rassemble Jean-Louis Trintignant et [PERSON=1280]Anouk Aimée[/PERSON]. L'oeuvre remporte la Palme d'or du festival de Cannes 1966, l'Oscar du meilleur film étranger en 1967, l'Oscar du meilleur scénario original, et le Golden Globe du meilleur film étranger 1967. Sous les yeux du cinéaste naît une romance entre les deux acteurs, qui se retrouveront vingt ans plus tard, pour une suite.

    M. B., Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 9/10

    "Le Fanfaron" (1962) de Dino Risi

    Peu après "Et Dieu...créa la femme", Jean-Louis Trintignant entame son service militaire et disparaît quelques temps. De retour à la vie civile en 1958, l'acteur connaît le succès en Italie avec "[MOVIE=1333]Le Fanfaron[/MOVIE]" de Dino Risi, en 1962. Chef d'oeuvre de la comédie italienne, le long-métrage est élu "[ITALIC]meilleur film étranger par le cercle des critiques de New York[/ITALIC]", comme le rapporte [ITALIC]Allociné[/ITALIC]. Jean-Louis Trintignant partage l'affiche avec l'acteur [PERSON=278285]Vittorio Gassman[/PERSON], qui écrira plus tard dans un ouvrage consacré à sa carrière : "[ITALIC]Chaque film a une formule chimique qui lui est propre. 'Le Fanfaron' jaillit d'un excellent alambic, où tous les éléments s'étaient facilement fondus. L'amalgame de mon personnage (un jeune type agressif et peu scrupuleux) avec la mélancolie et la réserve de Jean-Louis Trintignant fit merveille ; le symbole de la vrombissante voiture de sport qui lançait notre tandem sur les routes d'une Italie au comble du miracle économique, de la folie immobilière et des chansons, du boom et de la vulgarité, fut également efficace[/ITALIC]."

    M. B., Jellyfish France

  • © DR, Rue des Archives/Roger Vadim/Cocinor 10/10

    "Et Dieu...créa la femme" (1956) de Roger Vadim

    Cinq ans après ses débuts au théâtre, [PERSON=807]Jean-Louis Trintignant[/PERSON] prend place dans le long-métrage de [PERSON=325178]Roger Vadim[/PERSON] aux côtés de [PERSON=1268]Brigitte Bardot[/PERSON]. "[MOVIE=185]Et Dieu...créa la femme[/MOVIE]" les propulse au rang de stars internationales, et offre à l'actrice le titre de sex-symbol. Le réalisateur signe la première oeuvre cinématographique dans laquelle une femme exprime son désir à l'égal d'un homme. À l'écran se mélange passion, sentiment et nudité avec Saint-Tropez pour décor. En France et en Grande-Bretagne, certaines scènes sont censurées, tandis que la polémique enfle outre-Atlantique, les défenseurs de la morale tentant de faire interdire le film. Une controverse qui suscite la curiosité des spectateurs et contribue au succès du long-métrage. Sous les yeux de Roger Vadim, époux de Brigitte Bardot, naît une romance entre les deux acteurs, qui durera près d'une année. Vingt-et-un an après la sortie de "Et Dieu... créa la femme", le réalisateur met en scène un remake américain avec Rebecca De Mornay et Frank Langella.

    M. B., Jellyfish France

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