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Isabelle Adjani en 10 rôles mythiques

Isabelle Adjani fêtera ses 65 ans le 27 juin 2020. L'occasion de revenir sur dix rôles qui ont marqué sa grande carrière d'actrice.

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 1/9

    "La Gifle" (1974) de Claude Pinoteau

    Aux prémices de sa carrière, Isabelle Adjani donne la réplique à Lino Ventura dans "La Gifle" de Claude Pinoteau. Un long-métrage qui signe la naissance de celle qui va rapidement devenir une grande actrice dans le paysage cinématographique français. Elle y incarne Isabelle, étudiante en médecine, élevée par son père Jean Douélan (Lino Ventura). Après une violente dispute avec ce dernier, qui se termine par une gifle, elle s'enfuie pour rejoindre sa mère Hélène (Annie Girardot) au Royaume-Uni. En 1975, à seulement vingt ans, Isabelle Adjani remporte sa première récompense, le Prix David di Donatello.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © DR, United Artists 2/9

    "L'Histoire d'Adèle H." (1975) de François Truffaut

    Remarquée par [PERSON=263971]François Truffaut[/PERSON] grâce à une retransmission de "L'École des femmes" depuis la Comédie-Française, et par son rôle dans "La Gifle", le réalisateur lui offre le rôle phare de son nouveau long-métrage "[MOVIE=29709]L'Histoire d'Adèle H.[/MOVIE]". Pris de passion pour la jeune femme, Truffaut se fait le pygmalion d'Adjani. Le critique de cinéma, Jean-Marc Lalanne, déclare dans "Le dictionnaire Truffaut" : "[ITALIC]De façon très romanesque, Truffaut a enlevé Isabelle Adjani, l'a arrachée du théâtre pour l'inventer star de cinéma[/ITALIC]." Le film qui revient sur l'amour obsessionnel d'Adèle Hugo pour un lieutenant britannique permet à Isabelle Adjani d'être nommée pour la première fois aux Oscars et aux César. Elle remporte quatre prix pour ce rôle dont le David di Donatello pour la seconde fois.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, WEBER ANITA 3/9

    "The Driver" (1978) de Walter Hill

    En 1978, Isabelle Adjani obtient son premier rôle américain. Ses premiers pas à Hollywood se font dans le film policier "[MOVIE=1844]The Driver[/MOVIE]" de Walter Hill. Aux côtés de [PERSON=1606]Ryan O'Neal[/PERSON], elle joue la témoin d'un braquage dans un casino, qui au lieu de dénoncer les gangsters à la police, va se lancer à leur poursuite afin de voler leur butin. Pour ce rôle, l'actrice déclarera dans le livre de Michel David "Isabelle Adjani : La tentation sublime" : "[ITALIC]Ce rôle m'a permis de développer une sophistication, une inexpressivité que je n'avais jamais employées jusque-là et que j'avais depuis longtemps envie d'essayer[/ITALIC]."

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 4/9

    "Possession" (1981) d'Andrzej Żuławski

    "[MOVIE=274]Possession[/MOVIE]" d'Andrzej Żuławski marque un tournant dans la vie professionnelle d'Isabelle Adjani. Elle remporte son premier César ainsi que son premier prix d'interprétation à Cannes pour son double rôle sulfureux. Un film d'horreur qui, malgré les honneurs, aura traumatisé l'actrice, comme elle l'a révélé à [ITALIC]Studio Magazine[/ITALIC] en 2012 : "[ITALIC]Je dois à la mystique d'Andrzej Żuławski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes... 'Possession', c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher... Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas... en cauchemar ![/ITALIC]"

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © BestImage, AGENCE 5/9

    "Tout feu, tout flamme" (1982) de Jean-Paul Rappeneau

    Après Lino Ventura, Gérard Depardieu ou Jacques Dutronc, Isabelle Adjani donne la réplique à [PERSON=117]Yves Montand[/PERSON] dans "Tout feu, tout flamme". Une comédie française jouée par un tandem d'exception, rythmée par une bande originale signée [PERSON=145]Michel Berger[/PERSON], dans laquelle les deux protagonistes sont père et fille. Elle, une brillante polytechnicienne, et lui, un aventurier séducteur qui a mis de côté son rôle de père, se retrouvent lorsque ce dernier retourne à Paris afin de persuader sa mère d'investir l'argent de son immeuble dans un casino au Lac Lémen. Mais Pauline, la fille, perçoit l'arnaque... [ITALIC]Isabelle Adjani et Yves Montand à la première de Maria Callas à l'opéra.[/ITALIC]

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 6/9

    "L'Été meurtrier" (1983) de Jean Becker

    "[MOVIE=2102]L'Été meurtrier[/MOVIE]" est une adaptation cinématographique du roman éponyme de Sébastien Japrisot. Le réalisateur Jean Becker met en scène Isabelle Adjani, [PERSON=273]Alain Souchon[/PERSON], Michel Galabru, [PERSON=656]François Cluzet[/PERSON] et Suzanne Flon. Adjani y incarne Éliane, une séduisante femme de vingt ans, qui emménage dans un petit village provençal avec son père adoptif, Gabriel (Michel Galabru) et sa mère (Maria Machado). Elle tombe sous le charme de Pin Pon (Alain Souchon) mais derrière cette rencontre se cache un drame. Éliane est en effet le fruit d'un viol de sa mère par trois inconnus et parmi eux pourrait se trouver le père de son amant. Un drame rempli de manipulations qui permet à l'actrice d'obtenir son deuxième César de la meilleure actrice.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, SIPA 7/9

    "Camille Claudel" (1988) de Bruno Nuytten

    En 1987, Isabelle Adjani se lance dans la préparation d'un biopic consacré à la sculptrice et artiste peintre, "[MOVIE=4288]Camille Claudel[/MOVIE]". Alors à la recherche d'un réalisateur, elle se tourne vers son ancien compagnon, Bruno Nuytten. L'homme accepte de mettre le film en scène et d'écrire le scénario. Le long-métrage connaît un triomphe et offre à l'actrice une seconde nomination aux Oscars ainsi qu'un troisième César de la meilleure actrice.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 8/9

    "La Reine Margot" (1994) de Patrice Chéreau

    Au début des années 1990, l'actrice refuse de nombreux films dont "Basic Instinct" de Paul Verhoeven. C'est en 1993 qu'elle retrouve le chemin des plateaux de tournage pour "Toxic Affair", qui connaît un échec. Mais un an plus tard, Isabelle Adjani incarnera ce qui sera l'un des rôles les plus marquants de sa carrière, celui de "[MOVIE=10054]La Reine Margot[/MOVIE]" réalisé par Patrice Chéreau. Un rôle écrit spécialement pour elle. Présenté au 47e Festival de Cannes, les réactions sont mitigées mais le public est au rendez-vous et lui permet de remporter son quatrième César de la meilleure actrice.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, NANA PRODUCTIONS 9/9

    "La Journée de la jupe" (2009) de Jean-Paul Lilienfeld

    Après huit ans d'absence, Isabelle Adjani fait son grand retour en 2009 dans "[MOVIE=142311]La journée de la jupe[/MOVIE]". Réalisé par Jean-Paul Lilienfeld et produit par Arte, ce long-métrage qui met en scène une professeure de banlieue qui perd pied et prend sa classe en otage, destiné à la télévision, sortira finalement en salle cinq jours après sa diffusion sur Arte. Isabelle Adjani remporte pour ce rôle son cinquième César.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

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