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De Léon à Black Swan : 10 oeuvres où l'étoile Natalie Portman est au firmament

Depuis près de trois décennies, Natalie Portman trace sa route de comédienne versatile à travers tous les genres cinématographiques. Comme son personnage de Mathilda dans "Léon", où elle se révèle à seulement treize ans, l'artiste n'a peur de rien et s'attaque avec aisance à tous les défis : du drame au western, de la science-fiction à la comédie, du thriller au biopic. À l'aube de ses quarante ans, mercredi 9 juin 2021, retour sur ses performances qui lui ont valu cette reconnaissance unanime.

  • © DR, Warner Bros. 1/10

    "V pour Vendetta" (2006) de James McTeigue

    "Vi Veri Veniversum Vivus Vici. Par le pouvoir de la vérité, j'ai de mon vivant, conquis l'univers." Pas de nom mais une lettre : V. Caché sous son masque de Guy Fawkes, l'envoûtant justicier apparaît la première fois pour sauver une jeune femme en détresse de ses agresseurs. Evey Hammond, orpheline, sera liée jusqu'à la mort à cet homme étrange qui n'a pas peur de "mourir pour des idées" et veut assainir le monde de ses pourritures humaines. Bientôt complice, le personnage de Natalie Portman vit reclus avec lui dans sa "tanière" et n'hésite pas à participer à ses plans, comme en se déguisant en adolescente à couettes pour tendre un piège à un ecclesiastique pédophile. Subversif, engagé, ce Londres dystopique dépeint par le scénario des soeurs Wachowski ("Matrix") est un immense choc visuel.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Studiocanal 2/10

    "Léon" (1994) de Luc Besson

    Elle avait treize ans. Déjà loin de l'innocence évidente des enfants acteurs, Natalie Portman place la barre extrêmement haut pour son premier tournage. Aux côtés du magistral [PERSON=151]Jean Reno[/PERSON], l'inoubliable tueur à gages, elle se glisse dans la peau de la touchante Mathilda. Une petite fille indépendante qui veut être prise pour une grande et sera recueillie par Léon après que sa famille ait été décimée. Cette jeune héroïne à l'enfance sacrifiée, qui fume et balance des gros mots à tout va, va apprendre le métier de "nettoyeur" pour venger son petit frère. La grande prouesse de la carrière de Luc Besson est d'avoir imaginé ce duo, l'un des plus beaux de l'histoire du septième art.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Gaumont Columbia Tristar Films 3/10

    "Closer, entre adultes consentants" (2004) de Mike Nichols

    Désireuse de s'éloigner de son image d'enfant-star, Natalie Portman choisit de procurer un électrochoc avec son rôle presque trash dans "Closer, entre adultes consentants". Son personnage débridé participe à un dangereux jeu de séduction auquel se prêtent deux couples. Elle flirte ouvertement, et même explicitement lors d'une scène de strip-tease ardente, avec Larry ([PERSON=982]Clive Owen[/PERSON]), le compagnon d'Anna (Julia Roberts). De son côté, cette dernière entame une relation avec Dan (Jude Law) qui n'est autre que le copain ... d'Alice (Natalie Portman). La ronde des sentiments !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Twentieth Century Fox France 4/10

    "Black Swan" (2011) de Darren Aronofsky

    Si Natalie Portman était déjà connue par le public, il y a un avant et un après "Black Swan" pour la critique cinéma. Comme son cygne en constante mutation, l'actrice se révèle et se transcende dans ce thriller de [PERSON=1781]Darren Aronofsky[/PERSON]. Hautement métaphorique et travaillé comme un jeu de miroir malsain entre deux étoiles, le long-métrage a pour synopsis : "[ITALIC]Rivalités dans la troupe du New York City Ballet. Nina est prête à tout pour obtenir le rôle principal du Lac des cygnes que dirige l'ambigu Thomas. Mais elle se trouve bientôt confrontée à la belle et sensuelle nouvelle recrue, Lily...[/ITALIC]" Un incontournable qu'il est difficile de résumer tant il contient de surprises !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Bac Films 5/10

    "Jackie" (2017) de Pablo Larraín

    Stupéfiante de conviction, Natalie Portman calque au millimètre près le modèle de Jackie Kennedy : la gestuelle, la coiffe, les tenues soignées, le sourire timide et le regard horrifié après la violente disparition de John Fitzgerald. Sous forme d'interview, l'iconique First Lady se met à nu, raconte les années de bonheur et la tragédie de Dallas. Sobre et intime, ce long-métrage est signé Pablo Larraín ("Neruda"), qui travaille actuellement au biopic sur Lady Di intitulé "Spencer".

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Studio Canal / Shayne Laverdière 6/10

    "Ma vie avec John F. Donovan" (2018) de Xavier Dolan

    Natalie Portman a le goût des belles choses. La comédienne cumule les collaborations remarquées avec des cinéastes pointilleux sur l'esthétisme de leurs plans. Dans cette grande lignée de talents perfectionnistes se situe [PERSON=192824]Xavier Dolan[/PERSON], la corde sensible québécoise. Dans son septième long-métrage, l'autodidacte se paye l'une de ses actrices fétiches pour interpréter la mère de Rupert Turner (Jacob Tremblay) qui raconte sa correspondance avec son idole John Francis Donovan ([PERSON=458644]Kit Harington[/PERSON]), dix ans après le décès de la star. La lecture d'une ultime lettre, par l'actrice, est l'un des instants les plus poignants.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Lucasfilm 7/10

    "Star Wars, épisode III - La Revanche des Sith" (2005) de George Lucas

    Héroïne tragique, Padmé Amidala a eu une courte vie dans la galaxie "Star Wars" mais n'a pas manqué de marquer les spectateurs dans trois volets fantastiques. De l'épisode I "La Menace fantôme" (1999) au deuxième "L'Attaque des clones" (2002) et troisième "La Revanche des Sith" (2005), Natalie Portman se mue tour à tour en reine de Naboo pleine de droiture, sénatrice stratégique, premier et unique amour d'Anakin Skywalker, guerrière mémorable et mère de Luke et Leïa. Le personnage est le plus grand caméléon de la franchise, George Lucas lui ayant offert la garde-robe la plus variée de la saga.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, StudioCanal 8/10

    "Knight of Cups" (2015) de Terrence Malick

    Les longs-métrages de [PERSON=276499]Terrence Malick[/PERSON] sont des créations précieuses, souvent considérées comme inaccessibles pour le grand public. Servi par une narration poétique et des plans léchés, "Knight of Cups" poursuit un scénariste campé par [PERSON=547]Christian Bale[/PERSON] dans son introspection onirique. L'homme se remémore le passé et fait réapparaître des visages, comme le doux minois d'Elizabeth (Natalie Portman). Après cette interprétation remarquable, l'actrice a resigné avec le cinéaste pour un autre ovni nommé "Song to Song" (2017).

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Wild Bunch Distribution 9/10

    "Brothers" (2010) de Jim Sheridan

    Deux hommes pour une même femme. Si le schéma semble a priori classique voire cliché, il n'y a ici ni tromperie ni colère mais beaucoup de tristesse et de compassion. Parti au front, Sam ([PERSON=1040]Tobey Maguire[/PERSON]) est annoncé comme présumé mort, une tragédie qui renforce les liens entre sa femme Grace (Natalie Portman) et son frère Tommy ([PERSON=378]Jake Gyllenhaal[/PERSON]). Unis dans leur deuil, le beau-frère et la belle-soeur entament une relation amoureuse... jusqu'au retour de celui qu'ils n'attendaient plus. Un drame familial d'une grande intensité !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, TWENTIETH CENTURY FOX Film Corporation & MIRAMAX Film Corp 10/10

    "Garden State" (2005) de Zach Braff

    Les opposés s'attirent ! Dans la comédie indépendante "Garden State", le dépressif Andrew ([PERSON=1246]Zach Braff[/PERSON]) croise la route de la pétillante Samantha (Natalie Portman) dans le New Jersey. Cette femme-enfant excentrique est la main tendue vers une autre vie, loin des anxiolytiques. Littéralement hors des sentiers battus, la vedette féminine s'offre une participation oscillant entre gravité et légèreté.

    Elodie Falco, Jellyfish France

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