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10 fois où Johnny Depp a prouvé qu'il était le maître du déguisement

Acteur fétiche de Tim Burton, Johnny Depp a une filmographie qui regorge de rôles atypiques placés au coeur d'univers uniques, à travers lesquels ce maître de la transformation apparaît merveilleusement étrange. Plongée dans les personnages les plus burlesques interprétés par le maestro du déguisement.

  • © Sipa, WEBER ANITA 1/10

    "Edward aux mains d'argent" (1990) de Tim Burton

    Il y a 30 ans, le 10 avril 1991, sortait en France "Edward aux mains d'argent" signé Tim Burton. Peu après "Batman" (1989), le cinéaste, élabore l'idée d'un film inspiré par sa jeunesse passée dans une banlieue résidentielle. Pour incarner le premier rôle, 20th Century Fox pense à Tom Cruise, mais le réalisateur est séduit par Johnny Depp, qui cherche à casser son image d'idole des adolescents dont il a hérité par son rôle dans la série "21 Jump Street" (1987-1991). À l'écran, l'acteur incarne Edward, un personnage créé par un inventeur décédé avant d'avoir pu finir son oeuvre. Le jeune homme apparaît donc sous les traits de Johnny Depp avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. "Edward aux mains d'argent", dans lequel s'illustre pour la première fois Johnny Depp dans un rôle singulier, marque le début d'une longue collaboration entre le cinéaste et l'acteur.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, INTERFOTO USA 2/10

    "Avant la nuit" (2001) de Julian Schnabel

    En 2001, le réalisateur Julian Schnabel retrace à l'écran la vie de de l'écrivain cubain Reinaldo Arenas dans "[MOVIE=28622]Avant la nuit[/MOVIE]", de son enfance à son suicide en 1990, alors qu'il était atteint du sida, en passant par ses désillusions et son homosexualité. Si Javier Bardem prend le rôle principal, Johnny Depp interprète un double-personnage aux antipodes l'un de l'autre, d'abord dans le rôle du Lieutenant Victor puis travesti en Bon-Bon.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, PETER MOUNTAIN/AP 3/10

    "Charlie et la Chocolaterie" (2005) de Tim Burton

    En 2005, Tim Burton donne vie au roman de Roald Dahl "[MOVIE=52933]Charlie et la Chocolaterie[/MOVIE]" (1964) avec Johnny Depp dans le rôle principal. L'acteur prend les traits de l'excentrique propriétaire de la chocolaterie, Willy Wonka. Sous le maquillage et derrière son costume, Johnny Depp est comme à chaque fois qu'il se glisse dans un personnage burlesque, méconnaissable. Un brin inquiétant mais fascinant !

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, RONALDGRANT/MARY EVANS 4/10

    "Alice au pays des merveilles" (2010) de Tim Burton

    En 2010, le cinéaste, qui s'illustre par son style unique en son genre, est chargé par Disney de mettre en scène le quatrième remake de "[MOVIE=132663]Alice au pays des merveilles[/MOVIE]", sa première réalisation en 3D. Aux côtés de Mia Wasikowska qui tient le rôle principal, Johnny Depp incarne le Chapelier Fou, toujours coiffé de son inséparable chapeau haut de forme. Un rôle que l'acteur a semble-t-il apprécié comme il l'exprimait à la sortie du long-métrage : "[ITALIC]C'est un véritable plaisir de voir l'histoire et les personnages de Lewis Carroll s'animer à travers le regard de Tim Burton.[/ITALIC]" Cette septième collaboration entre Tim Burton et Johnny Depp prouve une nouvelle fois la complémentarité entre le style des deux hommes.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, REX FEATURES 5/10

    La saga "Pirates des Caraïbes" (2003-2017)

    En 2002, Disney mise sur Johnny Depp pour incarner le rôle-titre du film "Pirates des Caraïbes". L'acteur se glisse dans la peau du capitaine Jack Sparrow, un pirate imprévisible et excentrique, en s'inspirant de Pépé le putois ou de Keith Richards. Comme il l'affirmait à la sortie du long-métrage : "[ITALIC]Après tout, les pirates étaient un peu les rock stars de leur époque ![/ITALIC]" S'il apparaît bien loin des clichés des créations de la firme aux grandes oreilles, l'homme en costume de pirate qui apprécie fortement le rhum séduit le public et s'impose comme une icône des anti-héros à cinq reprises.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, Peter Mountain/AP 6/10

    "Dark Shadows" (2012) de Tim Burton

    En 2012, Johnny Depp retrouve son acolyte Tim Burton pour les besoins du long-métrage "[MOVIE=130298]Dark Shadows[/MOVIE]", adapté de la série diffusée de 1966 à 1971. L'acteur prend le rôle principal de Barnabas Collins, un homme riche et puissant, séducteur invétéré qui commet l'erreur de briser le coeur d'Angélique Bouchard (Eva Green). Une sorcière qui lui jette un sort maléfique : celui d'être transformé en vampire et enterré vivant. Deux siècles plus tard, il est libéré par inadvertance et prend place en 1972, toujours sous l'aspect d'un vampire. "[ITALIC]J'ai toujours aimé le fantastique, même quand j'étais gamin, si bien que lorsque j'ai eu le scénario de 'Dark Shadows' entre les mains, je n'ai pas laissé passer cette occasion[/ITALIC]", racontait l'acteur à la sortie du film.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, Peter Mountain/AP 7/10

    "The Lone Ranger" (2013) de Gore Verbinski

    Au fil de sa filmographie, Johnny Depp s'est distingué par ses rôles uniques en leur genre et sa performance dans "[MOVIE=135256]The Lone Ranger[/MOVIE]" n'échappe pas à la tradition. Avec Armie Hammer, ils forment un duo dans ce western signé Gore Verbinski. Si son partenaire apparaît vêtu d'un costume orné d'une étoile de shérif et d'un chapeau de cow-boy, Johnny prend l'aspect de Tonto, un guerrier commanche. Et comme l'indique [ITALIC]Allociné[/ITALIC], à l'instar de son personnage de Jack Sparrow, "[ITALIC]Johnny Depp a lui-même construit sa propre vision du personnage de Tonto avec le maquilleur Joel Harlow, avant de tenter de convaincre les producteurs de réaliser le film et de lui donner le rôle[/ITALIC]". Pour son maquillage, une heure trente de préparation quotidienne était nécessaire. Un long travail qui l'obligeait parfois à garder cet aspect plusieurs jours d'affilés, puis "[ITALIC]plus on le porte, sans dépasser cependant trois jours d'affilée, plus il a l'air naturel[/ITALIC]", expliquait le maquilleur.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, LILO 8/10

    "Into the Woods" (2014) de Rob Marshall

    Dans "[MOVIE=201517]Into the Woods : Promenons-nous dans les bois[/MOVIE]", Rob Marshall met en scène quatre contes de fées : "Cendrillon", "Jack et le Haricot magique", "Le Petit Chaperon rouge" et "Raiponce" qui s'articulent autour des aventures d'un couple de boulangers. Johnny Depp prend les traits du Loup. Si l'acteur aurait pu incarner le rôle du boulanger, il s'est glissé comme à son habitude dans la peau d'un personnage fantasque, un tantinet effrayant.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © Sipa, LILO 9/10

    "Strictly Criminal" (2015) de Scott Cooper

    En 2015, Johnny Depp joue dans un film aux antipodes du fantastique tout en apparaissant méconnaissable à l'image. Dans ce long-métrage qui fait le récit de l'alliance entre le gangster James J. Bulger et le FBI, l'acteur prend le rôle principal et incarne l'un des malfrats les plus redoutables des États-Unis. Une première pour Johnny Depp qui se rapproche au plus près du criminel et apparaît sous un tout autre aspect. Une allure qui a donné du fil à retordre aux coiffeurs puisqu'ils ont travaillé à partir d'éléments en silicone, moulés sur la tête de Johnny Depp, et sur lesquels le responsable des effets spéciaux chevelure Khanh Trance a créé l'implantation capillaire et les sourcils du gangster. "[ITALIC]À un moment donné, il y avait deux personnes qui assistaient Khanh 12 heures chacune, 24 heures sur 24. On devait également s'arranger pour que le vieillissement soit progressif : on accentuait le gris des cheveux et on faisait en sorte que le crâne se dégarnisse[/ITALIC]", a raconté le réalisateur en 2015.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

  • © DR, Warner Bros. Entertainment Inc. All Rights Reserved / Jaap Buitendijk 10/10

    "Les Animaux fantastiques" (2016-2018) de David Yates

    En 2016, Johnny Depp revient au fantastique lorsque David Yates, le réalisateur des quatre derniers volets de "Harry Potter", lui confie le rôle du célèbre sorcier Gellert Grindelwald dans le premier volet des "Animaux Fantastiques" dans lequel il fait une courte apparition qui sera bien plus longue dans le second opus. Pour ce rôle, comme depuis une trentaine d'années, c'est Colleen Atwood qui s'est chargée de vêtir le personnage blond au teint pâle, incarné par Johnny Depp. "[ITALIC]Le nom de Grindelwald a vraiment une connotation alpine et j'ai toujours aimé les costumes bavarois. J'ai dit à Johnny que j'avais une idée à lui proposer et il a été partant. On a un peu allongé le lederhose (culotte traditionnelle bavaroise), on l'a associé à des bottes montantes et on a fini avec une sorte de costume à la fois bavarois et Nouveau Romantique. Et personne ne porte un costume mieux que Johnny Depp[/ITALIC]", confiait-elle à la sortie du film.

    Mégane Bellée, Jellyfish France

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