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10 films qui nous plongent dans l'enfer de la Première Guerre mondiale

À l'occasion du centenaire du 11 novembre, date de l'armistice de la Première Guerre mondiale, zoom sur dix films qui ont retranscrit le quotidien de la guerre, aussi bien au front qu'à la ville, mais aussi l'après-guerre des Poilus, marqués psychologiquement et physiquement par ce qu'ils avaient enduré, comme les gueules cassées.

  • © DR, Nord-Ouest Production / Photo J.C. Lother 1/10

    "Joyeux Noël" de Christian Carion (2005)

    Christian Carion revient sur un épisode réel de la Première Guerre mondiale dans "Joyeux Noël", lors duquel soldats allemands, français et écossais décident de faire une trêve le 25 décembre et même de célébrer cette fête ensemble à Frelinghien, près de Lille. À ces soldats se mêle Anna Sörensen (Diane Kruger), une soprano danoise souhaitant retrouver celui qu'elle aime (Benno Fürmann). D'autres trêves auront lieu à la même période, ainsi qu'à Pâques, mais il faudra attendre des années pour que le public le découvre à cause de la censure.

    Solène Filly

  • © DR, Carlotta Films 2/10

    "La Grande illusion" de Jean Renoir (1937)

    Avec "[MOVIE=338]La Grande illusion[/MOVIE]", Jean Renoir filme l'évasion de soldats français emprisonnés en Allemagne. Les lieutenants Maréchal ([PERSON=58]Jean Gabin[/PERSON]) et Rosentahl (Marcel Dalio) vont tenter de s'évader à plusieurs reprises. Lorsque finalement ils réussissent, ils doivent traverser la campagne allemande enneigée, trouvant un abri dans une petite ferme où une femme et sa fille habitent seules, les hommes de leur famille ayant tous péri sur le front. Un film inspiré par les récits d'évasion du Général Armand Pinsard, que le réalisateur avait rencontré pendant la guerre.

    Solène Filly

  • © DR, Jérôme Prébois / ADCB Films 3/10

    "Au revoir là-haut" d'Albert Dupontel (2017)

    L'horreur de la guerre ne s'est pas terminée lors de la signature de l'armistice en 1918. Car les soldats qui ont la chance de revenir sont souvent blessés, comme les gueules cassées, surnommés ainsi car ils ont été défigurés lors du conflit. Dans "[MOVIE=230699]Au revoir là-haut[/MOVIE]", [PERSON=956]Albert Dupontel[/PERSON] raconte l'histoire de l'un d'eux, Edouard Péricourt ([PERSON=285229]Nahuel Pérez Biscayart[/PERSON]), et de son ami, Albert Maillard (Dupontel) qui, désabusés par le manque de soutien de l'État pour ses anciens Poilus, décident de monter une escroquerie en vendant des faux monuments aux morts.

    Solène Filly

  • © DR, Ciné Classic 4/10

    "Les Sentiers de la gloire" de Stanley Kubrick (1957)

    "[MOVIE=4499]Les Sentiers de la gloire[/MOVIE]" est une adaptation du livre du même nom d'Humphrey Cobb, qui s'intéresse au cas des soldats fusillés pour "lâcheté devant l'ennemi". Ici, ce sont les hommes du général Mireau (George MacReady) qui sont mis en cause pour refus de monter à l'assaut. Si le colonel Dax, alias [PERSON=1046]Kirk Douglas[/PERSON], réussi à réduire le nombre d'accusés à seulement trois hommes, il ne parviendra pas à les sauver. Pour son film, [PERSON=276423]Kubrick[/PERSON] s'inspire de plusieurs faits réels puisque plus de 600 soldats français seront fusillés pour donner l'exemple.

    Solène Filly

  • © DR, The Walt Disney Company France 5/10

    "Cheval de guerre" de Steven Spielberg (2011)

    Avec "[MOVIE=176676]Cheval de Guerre[/MOVIE]", [PERSON=445]Spielberg[/PERSON] donne le premier rôle à un cheval du nom de Joey. Et pour cause, les animaux sont entraînés dans cette guerre d'hommes, les chevaux en particulier rejoignant les régiments de cavalerie. Au total, plus d'un million de chevaux mourront sur le front de l'Ouest pendant la Première Guerre. Spielberg décide d'offrir une fin heureuse à Joey qui, même s'il traversera de nombreuses épreuves, finira par retrouver son propriétaire ([PERSON=441008]Jeremy Irvine[/PERSON]).

    Solène Filly

  • © DR, Tamasa Distribution 6/10

    "Johnny s'en va-t-en guerre" de Dalton Trumbo (1971)

    L'écrivain et cinéaste [PERSON=499197]Dalton Trumbo[/PERSON] adapte son propre roman anti-militariste en 1971, [MOVIE=220]film[/MOVIE] qui sera présenté en compétition officielle au Festival de Cannes la même année. L'Américain Timothy Bottoms y incarne un jeune homme qui décide de rejoindre l'US Army pour combattre en Europe. Touché par un obus qui lui fait perdre la parole, l'ouïe et l'odorat, il sera amputé des quatre membres. Prisonnier de son propre corps, il arrive quand même à communiquer grâce au code Morse, demandant le droit de mourir ou d'être présenté en Amérique afin d'illustrer les horreurs de la guerre.

    Solène Filly

  • © DR, ARP Sélection 7/10

    "La Chambre des officiers" de François Dupeyron (2001)

    Ce sont à nouveau les gueules cassées qui sont au coeur de cette [MOVIE=28113]adaptation[/MOVIE] du roman de Marc Dugain par François Duperon. Eric Caravaca incarne l'un d'eux, Adrien, qui à l'hôpital va nouer des amitiés avec de nombreux autres soldats dans la même situation que lui, comme Henri, incarné par [PERSON=33043]Denis Podalydès[/PERSON]. Mais à la fin de la guerre, ils devront quitter le Val-de-Grâce et se confronter aux regards de la société et surtout de leurs proches. [PERSON=1000]André Dussollier[/PERSON] y incarne quant à lui le rôle d'un chirurgien, ce qui lui vaudra de remporter le César du Meilleur second rôle masculin en 2002.

    Solène Filly

  • © DR, Warner Bros. France 8/10

    "Un long dimanche de fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet (2004)

    Cinq César viendront récompenser "[MOVIE=48349]Un long dimanche de fiançailles[/MOVIE]", film de [PERSON=1776]Jean-Pierre Jeunet[/PERSON], qui s'intéresse lui aussi au cas des soldats fusillés. Ceux-là sont accusés de s'être auto-mutilés et donc condamnés, mais la fiancée ([PERSON=207]Audrey Tautou[/PERSON]) de l'un d'eux refuse d'y croire. Elle se lance à la recherche d'indices pour retrouver son cher Manech Langonnet (Gaspard Ulliel) et croisera la route d'un détective privé.

    Solène Filly

  • © DR, Studio Pathé Natan/Bibliothèque de SACD/Fonds Raymond Bernard/PATHE PRODUCTION 9/10

    "Les Croix de bois" de Raymond Bernard (1932)

    Quelques années seulement avant le début de la Seconde Guerre mondiale sort "[MOVIE=6611]Les Croix de bois[/MOVIE]", film qui relate le quotidien des soldats de l'armée pendant la Grande Guerre. Un film glaçant puisqu'adapté du roman du même nom de Roland Dorgelès qui a, lui-même, participé aux combats dès 1914, et qui fait référence aux croix posées au-dessus des cadavres des soldats près des chemins du front. Les acteurs et figurants ont d'ailleurs quasiment tous participé à la Première Guerre.

    Solène Filly

  • © DR, Guy Ferrandis 10/10

    "Les Gardiennes" de Xavier Beauvois (2017)

    Pendant que les hommes sont au front, dans les campagnes, les femmes doivent continuer de faire tourner les fermes. Dans cette [MOVIE=243261]adaptation[/MOVIE] du roman d'Ernest Pérochon, on découvre le quotidien de celles qui nourrissent la population tout en s'occupant de leur famille, enfants et vieillards se retrouvant à leur charge. Xavier Beauvois réunit à l'écran [PERSON=61]Nathalie Baye[/PERSON] et [PERSON=107]Laura Smet[/PERSON] qui jouent respectivement le rôle d'Hortense, la mère au mental d'acier, et Solange, sa fille.

    Solène Filly

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