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10 films d'horreur à revoir pour se ficher la frousse

Les températures baissent, la nuit tombe tôt et, cerise sur le gâteau, Halloween et la Toussaint approchent. Une période idéale pour s'infliger quelques grosses frayeurs et tester ses limites. Sélection de dix longs-métrages qui serviront copieusement les amateurs de sueurs froides !

  • © Sipa, Nana Productions 1/10

    "Shining" (1980) de Stanley Kubrick

    Film de terreur psychologique avec une dimension fantastique, "Shining" s'inscrit au panthéon de l'horreur. Dès les premières secondes de l'oeuvre, l'entrée dans le monde des ténèbres est actée par une musique diablement efficace, les premières notes du Dies Irae, un chant mortuaire, qui contrastent avec cette ouverture panoramique sur un cadre montagnard relaxant. La compositrice Wendy Carlos utilise son synthétiseur électronique Moog pour ajouter à ses percussions assourdissantes, des cris électroniques stridents qui angoissent le spectateur. Le ton est donné. En prenant le chemin vers l'Overlook Hotel, la famille Torrance s'auto-condamne. La tension ne cessera d'être palpable jusqu'au déraillement total de Jack Torrance, incroyablement interprété par Jack Nicholson. Un énième chef-d'oeuvre signé Stanley Kubrick !

    Elodie Falco

  • © DR, Warner Bros. France 2/10

    "L'Exorciste" (1973) de William Friedkin

    Titre mythique, "[MOVIE=27765]L'Exorciste[/MOVIE]" terrorise des générations de curieux depuis sa sortie. Après une production houleuse, le réalisateur [PERSON=265438]William Friedkin[/PERSON] menant particulièrement la vie dure à son équipe, le long-métrage fait un carton d'enfer au box-office. Par son thème, le rituel de conjuration, et par son inconvenance, cette proposition est une révolution pour son époque. L'histoire est celle d'une actrice qui remarque d'inquiétants changements dans le comportement de sa jeune Reagan. Sa voix est déformée, insultante et ce n'est que le début des horreurs que la fillette va faire vivre à la maisonnée. Sa mère demande l'aide de deux exorcistes, dont l'un est joué par [PERSON=265570]Max Von Sydow[/PERSON]. Les effets spéciaux mécaniques demeurent plaisants, malgré le temps qui passe.

    Elodie Falco

  • © DR, Warner Bros. France 3/10

    "Conjuring : Les Dossiers Warren" (2013) de James Wan

    Les affaires de possessions, de poltergeists et autres phénomènes paranormaux sont la tasse de thé du couple Warren. Ed et Lorraine, de leurs prénoms, sont des chasseurs de fantômes devenus extrêmement célèbres aux États-Unis pour avoir prétendument résolus quelques étranges soucis. La vie de ces professionnels, approuvés lors d'un cas par le Vatican, a naturellement inspiré le genre horrifique. James Wan sort "[MOVIE=203607]Conjuring : Les Dossiers Warren[/MOVIE]", le premier film du Conjuring Universe, composé maintenant de sept oeuvres à glacer le sang.

    Elodie Falco

  • © DR, Blood Relations Co. 4/10

    "La colline a des yeux" (1977) de Wes Craven

    Combien de cauchemars la filmographie de [PERSON=276344]Wes Craven[/PERSON] aura-t-elle causée ? La réponse est assurément innombrable, mais beaucoup de mauvaises nuits auront été passées après le visionnage de "[MOVIE=8145]La colline a des yeux[/MOVIE]". Tout commence par un voyage familial dans la joie et la bonne humeur, en partance pour la Californie. Leur véhicule est accidenté sur une zone déserte du Nouveau-Mexique lorsque le groupe se rend compte qu'ils ne sont finalement pas seuls. Dans les collines, une communauté cannibale vit recluse et il semblerait bien que cette dernière ait l'oeil sur son prochain repas.

    Elodie Falco

  • © Sipa, Mary Evans 5/10

    "La Maison du diable" (1963) de Robert Wise

    Interrogé par le [ITALIC]Daily Beast[/ITALIC] en octobre 2019, [PERSON=1054]Martin Scorsese[/PERSON] place "[MOVIE=10433]La Maison du diable[/MOVIE]" en numéro un de son top des films d'horreur. Il le juge "[ITALIC]absolument terrifiant[/ITALIC]". Le scénario est axé sur l'expérience menée par un professeur en parapsychologie qui réunit un groupe de personnes dans un manoir considéré comme hanté. Ses convives, témoins de faits inexpliqués, sont bientôt tétanisés dans la bâtisse, comme si cette dernière veillait à les garder en son sein. Inspiré d'un roman de Shirley Jackson, il suscite à son tour un intérêt et pas n'importe lequel : celui de Netflix. En 2018, la plateforme sort une série "[COLLECTION=1021978]The Haunting of the Hill House[/COLLECTION]".

    Elodie Falco

  • © DR, Metropolitan FilmExport 6/10

    "It Follows" (2015) de David Robert Mitchell

    Après s'être adonné à des relations sexuelles, de jeunes gens sont atteints d'une énigmatique malédiction qui cumule des visions et la sensation continuelle d'être poursuivi par une instance invisible. La seule manière de s'en débarrasser est de la transmettre, comme une MST. Filant la métaphore du sida, [PERSON=516095]David Robert Mitchell[/PERSON] navigue entre fantastique et horreur. Une originalité dans le paysage du septième art qui ne s'oublie pas de si tôt.

    Elodie Falco

  • © Sipa, Rex Features 7/10

    "Ring" (1998) de Hideo Nakata

    Un corps féminin, vêtu d'une robe blanche, sortant d'un écran avec une longue chevelure noire et un visage qui n'a rien de très chaleureux. L'image, devenue culte, est ancrée dans les esprits des amateurs de films d'horreur. Les plus peureux la connaissent aussi mais ne souhaitent pas y avoir à faire. Pourtant, "[MOVIE=29346]Ring[/MOVIE]", version originale qui a entraîné de nombreux remakes américains, est un excellent film japonais qui ne laisse pas de marbre. Rapporté par [ITALIC]AlloCiné[/ITALIC], le synopsis annonce la couleur : "[ITALIC]Un soir, seules à la maison, deux lycéennes se font peur en se racontant une mauvaise blague. Une étrange rumeur circule à propos d'une cassette vidéo qui, une fois visionnée, déclenche une terrible malédiction : une mort annoncée sept jours plus tard. Après le décès de sa cousine Tomoko Oishi, Reiko Asakawa, une jeune journaliste, enquête, mais très vite le maléfice la rattrape[/ITALIC]." Bon courage pour le visionnage !

    Elodie Falco

  • © DR, Splendor Films 8/10

    "The Thing" (1982) de John Carpenter

    Wes Craven, William Friedkin sont rejoints dans ce classement par un célèbre compère, lui aussi maître du genre : [PERSON=269229]John Carpenter[/PERSON]. Son plus grand chef-d'oeuvre est littéralement une chose comme une autre, capable de tromper autrui en prenant la forme de ce qu'il désire. "[MOVIE=1048]The Thing[/MOVIE]" est une matière organique protéiforme libérée par des paléontologues d'un corps congelé depuis des millénaires. Le parasite s'infiltre dans tous les êtres jusqu'à ne plus savoir où se cache le véritable ennemi. Une belle angoisse !

    Elodie Falco

  • © DR, Wild Side 9/10

    "Rec" (2008) de Paco Plaza et Jaume Balagueró

    Caméra portée à l'épaule, les réalisateurs Paco Plaza et Jaume Balagueró entraînent les spectateurs au plus près de l'horreur avec ce style proche du faux documentaire ("found footage"). Une nuit comme une autre, Angela, une reporter, et son caméraman rejoignent une caserne pour suivre le quotidien nocturne des pompiers. Les appels à l'aide s'enchaînent, les problèmes s'accumulent et cette soirée ne va décidément ressembler à aucune autre. Pour ceux qui ont le coeur bien accroché et qui n'ont pas peur d'avoir la nausée à cause des mouvements libres des plans !

    Elodie Falco

  • © DR, Universal Pictures International France 10/10

    "Get Out" (2017) de Jordan Peele

    L'idylle de rêve entre deux amoureux transis, un jeune homme noir nommé Chris ([PERSON=208088]Daniel Kaluuya[/PERSON]) et une jeune femme blanche répondant au doux nom de Rose ([PERSON=528847]Allison Williams[/PERSON]), prend une étrange tournure lorsque cette dernière décide de présenter son petit copain à sa famille. Le malaise est palpable mais Chris ne s'attend pas à vivre un véritable calvaire. Dans ce long-métrage, la force du réalisateur [PERSON=514908]Jordan Peele[/PERSON] est de tromper le spectateur : est-ce une comédie, un drame ou un thriller ? Puis l'horreur s'invite et l'expression "Méfiez-vous des apparences" n'aura jamais autant pris sens.

    Elodie Falco

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