Les diapos photos
10 photos

10 films d'Alfred Hitchcock à revoir sans modération

Le cinéma hitchcockien est reconnu et encensé à travers le monde, par la critique comme le public. Les acteurs fétiches du réalisateur (James Stewart, Grace Kelly, Cary Grant et Ingrid Bergman) ont connu d'immenses carrières grâce à lui. Son influence est toujours d'actualité. Brian De Palma, Gus Van Sant, Jean-Luc Godard ou encore Steven Spielberg ont tous rendu des hommages au cinéaste dans leurs films. Alfred Hitchcock décédait le 29 avril 1980. Pour les quarante ans de sa mort, retour sur son épatante filmographie !

  • © DR, Universal Pictures France 1/10

    "Psychose" (1960)

    Le maître du suspens n'a jamais aussi bien porté son nom qu'en réalisant ce chef-d'oeuvre. Qui ne connaît pas le Bates Motel ? Qui n'a jamais vu cette scène de douche mythique ? Marion Crane se voit confier un chèque de 40 000 dollars à remettre à la banque pour son patron. Déterminée à changer de vie, la jeune femme garde l'argent et prend la route. Au cours de sa fuite, elle s'arrête dans un motel pour se reposer. Elle y rencontre le sympathique gérant Norman Bates qui doit subvenir seul au besoin de sa mère devenue folle. Long-métrage terrifiant pour son époque, Alfred Hitchcock y montre la complexité psychologique d'un criminel et propulse les carrières de Janet Leigh et Anthony Hopkins.

    Elodie Falco

  • © DR, Carlotta Films 2/10

    "Fenêtre sur cour" (1954)

    En 1954 sort "[MOVIE=983]Fenêtre sur cour[/MOVIE]", considéré comme l'une des plus grandes oeuvres hitchcockiennes. Le photographe de presse, Jeff Jefferies (James Stewart), se retrouve dans un fauteuil roulant après un accident. En attendant les visites nocturnes de sa petite-amie, Lisa Fremont incarnée par la sublime [PERSON=245]Grace Kelly[/PERSON], il passe ses journées à espionner ses voisins par la fenêtre jusqu'au jour où il croit être témoin d'un meurtre. Le film questionne le regard et l'interprétation du regardant dans un haletant jeu de dupes.

    Elodie Falco

  • © DR, Théâtre du Temple 3/10

    "La Corde" (1948)

    Coup de maître comme seul Alfred Hitchcock en avait le secret à l'époque ! Dans sa première oeuvre en couleurs, le cinéaste réussit l'illusion parfaite d'avoir tourné son film en un seul plan-séquence, qui en laissa plus d'un bouche-bée. Au coeur de ce huis clos sombre mais fascinant se tient un trio d'étudiants. Le troisième est étranglé à l'aide d'une corde par les deux autres qui vont cacher son corps dans une malle, située dans le salon où ils s'apprêtent à recevoir la famille du personnage tout juste mort.

    Elodie Falco

  • © DR, Paramount Pictures 4/10

    "Sueurs froides" (1958)

    Le réalisateur britannique est aussi reconnu pour ses innovations cinématographiques : il crée ce qui sera appelé le "travelling compensé (ou effet Vertigo)" dans "[MOVIE=980]Sueurs Froides[/MOVIE]", une technique désormais connue de tout professionnel du 7e Art. Ancien policier, Scottie a démissionné à la mort de son binôme et a commencé à développer une acrophobie. Envoyé en mission, suivre la suicidaire Madeleine ([PERSON=272926]Kim Novak[/PERSON]), il en tombe amoureux. La jeune femme réussit à s'ôter la vie mais Scottie croise Judy... L'étrange portrait craché de sa défunte amante pour laquelle il se prend d'obsession.

    Elodie Falco

  • © DR, Paramount 5/10

    "La Main au collet" (1955)

    Indubitablement l'oeuvre la plus glamour d'Alfred Hitchcock qui apporta un tournant sans précédent dans la carrière de Grace Kelly. La Cinémathèque explique que si "[ITALIC]'[MOVIE=2379]La Main au collet[/MOVIE]' n'est pas considéré comme le plus grand film d'Hitchcock, on y retrouve tout l'humour caractéristique du cinéaste et bien des éléments typiquement hitchcockiens, tels que le faux coupable, la blonde glacée qui dissimule un tempérament ardent, ou encore la mère envahissante. L'ensemble constitue une comédie romantico-policière extrêmement plaisante qui remporta un vif succès populaire, l'Oscar de la meilleure photographie et fut nommé à L'Oscar pour les meilleurs costumes et pour les meilleurs décors."[/ITALIC]

    Elodie Falco

  • © DR, Les Acacias 6/10

    "Rebecca" (1940)

    Avant d'être un succès cinématographique qui marque l'arrivée de Hitchcock à Hollywood, "Rebecca" a été un best-seller littéraire, écrit par Daphné du Maurier. Maxim de Winter, veuf charmeur, épouse une jeune femme effacée venue pour occuper le poste de domestique. Le couple part vivre dans une majestueuse demeure de style gothique où le nouveau marié a précédemment vécu avec son ancienne femme, Rebecca, décédée après s'être accidentellement noyée. Rapidement, le fantôme prend une place plus importante que la vivante jusqu'à en devenir insoutenable.

    Elodie Falco

  • © DR, Ciné Sorbonne 7/10

    "Les oiseaux" (1963)

    L'horreur avec des volatiles prêts à en découdre becs et ongles ! Ce long-métrage d'épouvante, à haute tension et multiples interprétations, est une adaptation de l'ouvrage éponyme de Daphne du Maurier. En voulant retrouver l'homme qu'elle aime, la charmante Melanie Daniels (Tippi Hedren) est prise pour cible par un goëland agressif. Rapidement, toute la ville constate les comportements anormaux des oiseaux qui vont finir par s'attaquer aux humains.

    Elodie Falco

  • © DR, Warner Bros. France 8/10

    "La Mort aux trousses" (1959)

    La scène de course-poursuite dans les plaines de l'Indiana, un homme effrayé tentant d'échapper à un biplan, l'escapade musclée au Mont Rushmore et la métaphore finale du train qui rentre dans un tunnel font partie des séquences cultes de ce classique du suspens. Roger Thornhill (Cary Grant), confondu avec un autre, est pris pour un espion. Kidnappé, il réussit à s'échapper. Ses ravisseurs le poursuivent à travers tout le pays.

    Elodie Falco

  • © DR, Swashbuckler Films 9/10

    "L'homme qui en savait trop" (1956)

    Après en avoir tourné une première version avec [PERSON=264789]Peter Lorre[/PERSON] en 1934, Alfred Hitchcock recycle son scénario avec James Stewart en premier rôle, en 1956. En vacances à Marrakech, le couple McKenna rencontre un membre du renseignement, bientôt assassiné. Dans un dernier souffle, l'homme confie qu'un attentat est en préparation à Londres. Leur fils Alain est kidnappé pour empêcher les amoureux de parler.

    Elodie Falco

  • © DR, Swashbuckler Films 10/10

    "L'inconnu du Nord-Express" (1951)

    Récit adapté de Patricia Highsmith, la Cinémathèque le résume ainsi : "[ITALIC]Dans un train, Guy, un champion de tennis, rencontre un homme avec qui il débat du crime parfait, et qui lui propose un marché : chacun doit tuer un proche de l'autre. Guy ne prend pas la proposition au sérieux.[/ITALIC]" Avec "Le Crime de l'Orient-Express", il est un long-métrage policier classique où l'histoire se déroule à grande vitesse et où les wagons cachent des crimes !

    Elodie Falco

Précédent Suivant

Liens commerciaux