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10 films bouleversants sur la communauté LGBT+

Comme leur communauté, les oeuvres LGBT+ sortent du placard avec fierté. Le cinéma queer est une palette arc-en-ciel tirant souvent vers le noir de par les incompréhensions auxquelles ses personnages puissants font face mais aussi de par leurs longs combats pas toujours gagnés face à la société ou le virus du sida. À l'occasion de la Marche des fiertés, prévue samedi 26 juin 2021, retour sur dix oeuvres poignantes qui exposent ces genres et sexualités.

  • © DR, Number 9 Films Ltd. / Wilson Webb 1/10

    "Carol" (2016) de Todd Haynes

    Au coeur de l'Amérique puritaine des années 1950, la jeune vendeuse Therese (Rooney Mara) aiguille une cliente bourgeoise et mariée, Carol (Cate Blanchett). Inattendus, les sentiments surgissent, les révélant prises au piège des conventions. Une blonde et une brune, deux héroïnes aussi splendides que tragiques, qui laissent le goût amer de cette sensation connue de tous : la frustration d'être au mauvais endroit (ici époque), au mauvais moment.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, MK2 Diffusion 2/10

    "Laurence Anyways" (2012) de Xavier Dolan

    Couramment confondue, la transsexualité n'est pourtant pas en lien avec l'homosexualité. Le jour de ses trente-cinq ans, Laurence avoue à sa petite amie Fred qu'il n'est pas à l'aise dans son corps d'homme, ce qui n'appauvrit pas la passion amoureuse qu'il ressent à son égard. Envers et contre tous, le couple s'unit dans ce combat menant au changement de sexe... mais pas sans y laisser des plumes. Dans ce premier rôle, [PERSON=813]Melvil Poupaud[/PERSON] subjugue.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Universal Pictures 3/10

    "Danish Girl" (2016) de Tom Hooper

    Longtemps, les personnes affirmant être nées dans le mauvais corps, avec un sexe de naissance opposé au genre qu'elles revendiquent, ont été considérées comme déviantes. En s'amusant à vêtir les tenues des modèles de sa femme peintre, le Danois Einar Wegener, lui aussi artiste, a réveillé sa part féminine jusqu'à ne plus pouvoir la refouler. Ne pouvant plus nier son envie de transition, le Danois décide de se transformer en Lili Elbe, l'une des premières personnes à effectuer de la chirurgie de réattribution sexuelle, sans pour autant renier son amour pour son épouse. Multiplement primée, cette histoire vraie évoque le trouble, le questionnement identitaire, la notion de normalité. Une réussite portée par deux acteurs magnétiques, [PERSON=279487]Eddie Redmayne[/PERSON] et [PERSON=521080]Alicia Vikander[/PERSON], deux âmes soeurs de fiction.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, A24 / DCM / David Bornfriend 4/10

    "Moonlight" (2016) de Barry Jenkins

    Gay et noir, et alors ? Barry Jenkins déconstruit les stéréotypes de la culture hip-hop afro-américain avec l'émouvante quête d'identité de cet enfant de couleur. Sous les yeux du spectateur, le héros grandit avec ses doutes, ses peurs et ses désirs. Sans surprise, le long-métrage a raflé l'Oscar du meilleur film l'année de sa sortie.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, New Line Cinema 5/10

    "Buddies" (1985) d'Arthur J. Bressan Jr.

    Première oeuvre cinématographique à traiter de front le virus du sida, "Buddies" se concentre sur la rencontre (inoubliable !) entre deux hommes homosexuels. David, un cadre de 25 ans, se porte volontaire pour tenir compagnie à des patients ayant le VIH. Il est envoyé au chevet de Robert, un jardinier de 32 ans délaissé par tout son entourage et oublié par ses conquêtes. Leur rendez-vous est l'opportunité de converser sur la vie, la mort, les futilités de l'existence et les choses qui y donnent du sens. Mieux vaut ne pas être en pénurie de mouchoirs le jour du visionnage !

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Carlotta Films 6/10

    "My Own Private Idaho" (1991) de Gus Van Sant

    Deux jeunes toxicomanes prennent fuite ensemble avec l'ambition de retrouver la mère de l'un d'eux à travers l'Idaho. Mike est ouvertement homosexuel et aime son ami Scott, mais ce dernier assure n'aimer que les femmes. Impossible de ne pas avoir un pincement au coeur en admirant le jeu sensible de [PERSON=309878]River Phoenix[/PERSON], et de ne pas se dire qu'il aurait pu être, comme son frère Joaquin, l'un des plus grands acteurs de sa génération. Son alchimie avec [PERSON=767]Keanu Reeves[/PERSON] donne l'un des plus beaux films de la filmographie de Gus Van Sant.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Mars Distribution 7/10

    "A Single Man" (2009) de Tom Ford

    "[ITALIC]Pour vivre heureux, vivons cachés[/ITALIC]", vraiment ? Après avoir entretenu un amour secret pendant seize ans, George Falconer reçoit un téléphone lui annonçant la mort accidentelle de son bien-aimé dans un accident de la route. Étant inconnu de sa famille, le professeur n'est même pas convié à l'enterrement de son compagnon. Épaulé par son amie Charley ([PERSON=577]Julianne Moore[/PERSON]), il doit apprendre à vivre avec la plaie béante laissée par l'absence de son âme soeur. [PERSON=1050]Colin Firth[/PERSON], comme toujours, y est brillant.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, ARP Sélection 8/10

    "Happy Together" (1997) de Wong Kar-Wai

    Chaque histoire d'amour mise en scène par le hongkongais [PERSON=1336]Wong Kar-Wai[/PERSON] est une merveille scénaristique et esthétique. Récompensé au Festival de Cannes, ce long-métrage met en lumière un couple pudique, Lai et Ho, entre l'Argentine et Taïwan. Entraînés dans une passion parfois violente, les deux hommes jouent au jeu du "je t'aime, moi non plus". L'onirisme et la mélancolie qui imprègnent le film assurent une fin inéluctable à la relation des protagonistes.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, Desperate Pictures 9/10

    "The Living End" (1982) de Gregg Araki

    Tout envoyer valser, conventions comprises, et vivre à mille à l'heure, telle est la résolution d'un touchant duo d'amants. "[ITALIC]Luke, homosexuel, se prostitue pour survivre. Jon est un journaliste critique de films. Tous les deux sont atteints du sida et vont vivre un voyage dangereux et hédoniste, avec pour mot d'ordre 'Fuck the World'...[/ITALIC]", annonce le synopsis officiel. Volontairement grossier et déjanté comme tout long-métrage signé [PERSON=276475]Gregg Araki[/PERSON], "The Living End" prône l'anticonformisme.

    Elodie Falco, Jellyfish France

  • © DR, El Deseo - Manolo Pavón 10/10

    "Douleur et gloire" (2019) de Pedro Almodóvar

    Salvatore Mallo, anagramme de [PERSON=1048]Pedro Almodóvar[/PERSON], est le miroir du cinéaste homosexuel. Indéniablement autobiographique, "Dolor y Gloria" est un voyage existentiel avec la nostalgie pour compagne de route. "[ITALIC]Une série de retrouvailles après plusieurs décennies, certaines en chair et en os, d'autres par le souvenir, dans la vie d'un réalisateur en souffrance. Premières amours, les suivantes, la mère, la mort, des acteurs avec qui il a travaillé, les années 60, les années 80 et le présent. L'impossibilité de séparer création et vie privée. Et le vide, l'insondable vide face à l'incapacité de continuer à tourner[/ITALIC]", résume le synopsis de ce film qui sonne le grand retour d'Antonio Banderas.

    Elodie Falco, Jellyfish France

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