Actus cinéma

Corinne Masiero nue lors de la cérémonie des César, elle assume

Vendredi 12 mars 2021 a eu lieu la 46ème cérémonie des César. Une soirée au cours de laquelle les personnalités invitées sur scène n'ont pas hésité à exprimer leurs revendications, à l'image de Corinne Masiero qui s'est dénudée pour demander la réouverture des salles de spectacles. Dimanche 14 mars, l'héroïne de "Capitaine Marleau" est revenue sur sa prestation dans les colonnes du Parisien.

Les célébrités se sont plus que jamais mobilisées lors de la 46ème cérémonie des César. Et parmi les nombreuses revendications évoquées pendant la soirée, il y a une séquence qui restera dans les annales. Corinne Masiero venue remettre le César du Meilleur Costume a débarqué sur la scène de l'Olympia déguisée en Peau d'âne et couverte de faux sang, avant de se mettre totalement a nue laissant paraître la phrase "No culture, no futur" inscrite sur son corps. Un énième SOS que celle qui affiche son soutien aux intermittents qui occupent le théâtre du Nord à Lille a lancé au gouvernement pour demander la réouverture des salles de spectacle.

"Ce n'était pas forcément rigolo mais je suis contente de l'avoir fait"

Une action préparée en amont mais qui a offert quelques surprises à la maîtresse de cérémonie. "Quand Marina Foïs m'a proposé de remettre un César, on a pensé que je viendrai en peau d'âne. Et j'ai dit que j'allais sans doute changer un peu le texte. Comme pour toute action, il ne faut pas prévenir pour ne pas mettre les gens dans la merde, j'assume donc seule ce qui s'est passé ensuite. J'ai préparé mon texte modifié et avec l'aide de deux costumières qui m'ont aidée à écrire des phrases sur mon dos, j'ai attendu le dernier moment", a raconté Corinne Masiero dans les colonnes du Parisien avant de poursuivre : "Quand on défend des valeurs, il y a le risque, que ce soit au cinéma, au théâtre ou dans une usine occupée, de perdre son emploi, d'avoir tout le monde à dos. Il ne faut pas trop y penser pour agir. Ce n'était pas forcément rigolo mais je suis contente de l'avoir fait." "Il faut que cela bouge car on n'en peut plus, on est au bout. On est en train de crever, de s'asphyxier", a-t-elle ajouté.

publié le 15 mars, M. B., Jellyfish France

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