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Clint Eastwood a 90 ans : sa carrière en 3 westerns magistraux

Extrait du film

© Interfoto USA, Sipa

Dimanche 31 mai 2020, Clint Eastwood célébrera ses 90 ans. Le nonagénaire le plus actif du tout Hollywood est présent sur les plateaux de tournage depuis 1950, en tant qu'acteur comme réalisateur. Parmi les oeuvres indémodables de cette légende vivante se trouvent des westerns, genre auquel il est hautement rattaché. Retour sur trois films où le monstre sacré enfile le costume du cow-boy !

"Le Bon, la Brute et le Truand" (1966) de Sergio Leone

Le chapeau, le cigare, la moue assurée, le regard perçant, le poncho, la fidèle monture, la gâchette facile... Sergio Leone a fait de son séduisant acteur Clint Eastwood la personnification même de la figure mythique du cow-boy. Si culte que le film est devenu une référence du genre qui se diffuse de générations en générations, de cinéastes en cinéastes. Dans ce climat hostile, aussi aride que les personnages sont chaleureux, "Le Bon" répare les injustices et fait mordre la poussière aux gangsters : "Tu vois, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses."

"L'homme des hautes plaines" (1973) de Clint Eastwood

Devant comme derrière la caméra, il éblouit le public et la critique. Sa première réalisation d'un western, où la tension est palpable du début à la fin, en est l'exemple. Comme chez son mentor Sergio Leone, le personnage est un énigmatique vengeur, prénommé "L'Étranger" comme l'homme d'Albert Camus. Avec son long manteau poussiéreux, Clint Eastwood débarque dans un village côtier de l'Ouest. La communauté est terrorisée par des bandits et demande son aide précieuse. Le professionnel du ménage !

"Impitoyable" (1992) de Clint Eastwood

Après les villageois, c'est au tour des prostituées de requérir ses services après que l'une d'elles ait été défigurée par un voyou. Cette fois-ci, Clint Eastwood n'est pas seul pour mettre une raclée aux brutes, il s'associe avec d'autres tueurs dont l'un est interprété par Morgan Freeman. L'une des vermines à éradiquer est Skinny Dubois, incarné par un habitué des films du cinéaste, Anthony James, décédé mardi 26 mai 2020 à 77 ans. Une oeuvre qui mêle scènes épiques et questionnements profonds sur la nature humaine dans des paysages à couper le souffle.

publié le 29 mai, Elodie Falco

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