Christian Bale critique son interprétation de Batman
© Warner Bros. France, DR
Si beaucoup doutent encore de la capacité de Ben Affleck à succéder à Christian Bale sous les traits de Batman, le star de la trilogie du Dark Knight de Christopher Nolan ne semble pourtant pas complètement convaincue par sa propre performance. Interrogé à ce sujet par Yahoo Movies, l'acteur oscarisé pour Fighter en 2011 n'hésite pas en effet à porter un regard critique sur l'un de ses rôles les plus emblématiques.
Si nombreux sont les fans du super-héros à penser que Christian Bale en a livré l'une des meilleures interprétations, l'intéressé lui-même semble nettement plus nuancé sur la question et ne cache pas certains regrets. Il explique : "Je n'ai pas tout à fait réussi ce que j'espérais faire tout au long de la trilogie. Chris (Nolan) a réussi, mais mon ressenti personnel, c'est que : 'J'ai raté le coche'... Heath (Ledger) nous a quitté, et a en quelque sorte, complètement ruiné mes plans. Parce que je me disais : 'Il est tellement plus intéressant que moi et que ce que je fais'".
Mais l'acteur ne s'arrête pas là, puisqu'il confie également avoir hésité à se glisser une quatrième fois dans le costume de l'homme chauve-souris et avoir eu du mal à digérer la nouvelle, lorsqu'il a appris qu'un nouvel interprète avait été engagé. Il raconte ainsi : "Je dois admettre qu'au départ, même si je sentais que c'était le bon moment pour arrêter, il y avait toujours une part de moi disant : 'Allez... Fais-en un autre'. Donc quand j'ai entendu que quelqu'un d'autre le faisait, il y a eu un moment durant lequel j'ai tout arrêté et j'ai fixé le vide pendant une demi-heure".
Pas facile de voir l'un de ses personnages fétiches passer entre les mains de quelqu'un d'autre, mais on ne doute pas que Christian Bale, à l'instar de millions de cinéphiles à travers le monde, se précipitera dans les salles obscures le 23 mars prochain pour découvrir de quelle manière Ben Affleck s'est réapproprié le Chevalier Noir dans Batman v Superman : l'aube de la Justice.
publié le 4 mars, Pauline Julien
