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Benoît Poelvoorde : "Souvent, je ne lis pas les scénarios"

À l'affiche de "Venise n'est pas en Italie", en salle depuis ce mercredi 29 mai, Benoît Poelvoorde s'est prêté au jeu de l'interview pour 20 minutes.

Au fil des années, Benoît Poelvoorde a su rester fidèle à lui-même. Et cela n'est pas près de changer, comme il le confie à 20 minutes : "Quand on me reproche de faire du Benoît Poelvoorde, je réponds que je ne saurais pas faire du Richard Berry. Je ne suis pas un acteur : je suis Benoît Poelvoorde." Pourtant, en 2004, il a réussi à se glisser, avec brio, dans la peau d'un personnage très différent de lui. "Mon premier vrai défi a été 'Podium', chanter et danser dans ce film où j'incarne un imitateur de Claude François était si contraire à ma nature que j'ai cru ne pas y arriver," explique-t-il de ce rôle qui lui a valu une nomination au César du Meilleur acteur, et qu'il regrette amèrement de ne pas avoir remporté.

"S'ils peuvent lever le coude, c'est tant mieux !"

Ce qu'il préfère, c'est incarner "des types grande gueule et un peu nuls" : "Je m'y sens à l'aise, un peu chez moi. Et s'ils peuvent lever le coude, c'est tant mieux !" Il l'avoue, il aime bien boire, surtout en promotion : "Quand on se focalise trop sur moi, j'ai tendance à picoler, c'est pour cela que je fais tant l'andouille dans les émissions de télévision."

Son personnage dans "Venise n'est pas en Italie" répond bien à ces critères puisqu'il incarne un père extravagant qui décide d'emmener toute sa petite famille en Italie, en caravane, afin de permettre à son fils d'assister au concert de la jeune fille dont il est tombé amoureux.

Au cinéma, Poelvoorde se laisse d'ailleurs porter par son coeur : "Souvent, je ne lis pas les scénarios, j'accepte les rôles parce que le réalisateur est sympa et que je lui promets de jouer dans son film. Parfois j'ai de la chance, parfois moins."

publié le 29 mai, Solène Filly

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