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Amanda Sthers engage Jean Reno pour son prochain film

Jean Reno rencontre le président ukrainien Petro Porochenko à Kiev, le 15 mars 2018.

© Itar Tass - Jean Reno rencontre le président ukrainien Petro Porochenko à Kiev, le 15 mars 2018., BestImage

Pour sa quatrième réalisation, Amanda Sthers continue de dépasser les frontières. La cinéaste française a tout de même recruté un monstre du cinéma tricolore pour son casting international. Variety a confirmé, mardi 23 mars 2021, la présence de Jean Reno et donné les premiers détails de cette oeuvre.

La scénariste de "Caméra Café" poursuit sa route derrière la caméra. Celle qui avait engagé une distribution totalement française pour sa première création, "Je vais te manquer" (2009), se tourne à nouveau vers des comédiens polyglottes, comme elle l'avait fait pour "Madame" (2017) avec Harvey Keitel et Toni Collette ainsi que "Holy Lands" (2019) avec James Caan. Selon les informations de Variety, la quadragénaire a commencé le tournage de "Promises" ("Promesses"), lundi 22 mars à Rome. Ce long-métrage se déroule à cheval entre Londres et la côte italienne. Dans ce drame romantique, Jean Reno rencontre l'Italien Pierfrancesco Favino (Prix du Meilleur acteur lors de la Mostra 2020 pour "Padrenostro") et la Britannique Kelly Reilly ("True Detective"). Ces deux derniers jouent Alexander et Laura, pris dans une histoire d'amour tumultueuse. "Toute la vie d'un homme en un aperçu. Avec cette grande histoire d'amour insatisfaite que vous auriez pu vivre si seulement vous avez tourné à gauche au lieu de droite", résume Amanda Sthers.

"Cinema Paradiso" et "Nous nous sommes tant aimés" l'ont inspirée

Dans une note adressée à la presse, Amanda Sthers souligne son attrait pour les films du monde entier, qu'elle visionne depuis sa jeunesse et qui lui ont permis de sélectionner ces talents. Elle ajoute : "Il m'a fallu trois ans pour écrire 'Promesses' comme un roman et cinq autres pour l'adapter à l'écran, probablement parce que mettre du temps en boîte n'est pas un travail facile." L'oeuvre a la belle ambition de s'inspirer du "Cinema Paradiso" de Giuseppe Tornatore et de "Nous nous sommes tant aimés" d'Ettore Scola, deux immenses classiques du cinéma italien, et de "Nos plus belles années" (1973) de Sydney Pollack. De sacrées références !

publié le 25 mars, Elodie Falco, Jellyfish France

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