Actus cinéma

5 polémiques autour de Wonder Woman

Avant sa sortie en France,

© WARNER BROS. ENTERTAINMENT INC. AND RATPAC ENTERTAINMENT, LLC / Clay Enos/ TM & (c) DC Comics, DR

Très attendu, "Wonder Woman" débarque dans les salles françaises mercredi 7 juin 2017. Mais à quelques jours de la sortie officielle du film qui met en scène l'actrice israélienne Gal Gadot, les polémiques se multiplient.

Déprogrammé d'un festival à Alger

Il devait être projeté jeudi 8 juin 2017 dans le cadre de la 2e édition des Nuits du cinéma à Alger, mais ne le sera finalement pas. Contrairement aux organisateurs, certains estiment qu'il s'agit des conséquences du récent appel au boycott mené sur Internet baptisé "Non ! Pas en Algérie". Une pétition qui demandait à ce que le long métrage soit interdit car Gal Gadot avait soutenu "l'attaque au phosphore blanc contre Gaza", en 2014.

Un film interdit au Liban

"Wonder Woman" fait aussi polémique au Liban. Il faut dire que l'actrice de 32 ans est originaire d'Israël. Le ministère de l'Intérieur du pays a donc "décidé d'interdire la projection de ce film sur la base d'une recommandation du bureau de boycottage d'Israël au sein de la Ligue arabe", a assuré un responsable de la Sûreté générale libanaise à l'AFP.

Des séances interdites aux hommes qui ne passent pas

Plusieurs cinémas américains ont souhaité organiser des projections destinées uniquement à un public féminin, dont tous les bénéfices devaient être "reversés au Planning familial", actuellement menacé par Donald Trump. Une idée à laquelle bon nombre d'internautes n'ont pas adhéré, pointant du doigt une forme de sexisme.

Une absence de poils qui dérange

"Elle a grandi sur une île avec des femmes. Elle n'a pas l'obligation d'être chic", lançait il y a quelques semaines un internaute sur Twitter. La raison de ce regret ? Le fait que l'héroïne de DC Comics affiche des aisselles épilées à la perfection. Un détail qui n'a pas échappé aux plus observateurs et qui, depuis, déchaîne les passions.

Quand Wonder Woman divisait l'ONU

En octobre 2016, en devenant ambassadrice d'une campagne sur l'émancipation des femmes, grâce au partenariat entre l'ONU et les éditions DC Comics, la super-héroïne a fait polémique. En outre, une pétition avait vu le jour pour que l'ONU renonce à son ambassadrice, cette "femme blanche avec des mensurations impossibles et légèrement vêtue", qui plus est aux couleurs des USA.

publié le 5 juin, Fabien Gallet

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