Sony prépare un film d'animation sur les émoticônes
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Alors que Pixels, l'hommage aux jeux vidéo d'arcade réalisé par Chris Columbus sort dans nos salles aujourd'hui, le studio Sony Pictures Animation vient d'annoncer qu'un film d'animation centré autour des émoticônes était actuellement en préparation.
Nous les utilisons tous les jours pour exprimer nos émotions sur les réseaux sociaux ou via notre smartphone, et pourtant, il reste encore un écran sur lequel ils ne se sont pas encore invités. Faisant intégralement partie du domaine public, les émoticônes - qui doivent leur nom au terme japonais Emoji (contraction de "e" pour image et de "moji" pour personnage) - ont tapé dans l'oeil des studios Warner Bros et Paramount, pour finalement tomber dans les mains de Sony Pictures Animation, rapporte le site Deadline.
Après les jouets (la franchise LEGO), les jeux de société (Battleship) et les jeux vidéo (Pixels), c'est au tour de ces petits personnages nés au Japon à la fin des années 1990 et utilisés aujourd'hui dans le monde entier, de connaître leur adaptation sur grand écran. Il faut dire qu'il y a du choix, du simple sourire au clin d'oeil, en passant par les personnages exprimant la colère ou la timidité, c'est toute une palette d'émotions que Sony vient de récupérer pour son prochain film d'animation qui pourrait se décliner sous la forme d'une franchise.
Baptisé Emoji, le film sera écrit par Eric Siegel (Hard Times) et Anthony Leondis (Lilo & Stitch 2 : Hawaï, nous avons un problème !). Ce dernier, qui vient de mettre en boîte le film d'animationB.O.O.: Bureau of Otherworldly Operations, a également été choisi pour réaliser ce projet, qui s'annonce d'ores et déjà lucratif pour le studio.
Quant au scénario, aucune information n'a pour le moment été dévoilée. Le film d'animation mettra-t-il uniquement en scène ces petites bouilles jaunes qui interagiront ensemble ? Evolueront-ils dans un univers 2.0 ? Seront-ils dotés de la parole et si tel est le cas, qui les doublera ? Le mystère reste entier. Pour le moment donc, pas de quoi sourire ni pleurer.
publié le 22 juillet, Marie Ponchel
