Sicario 3 déjà programmé !
© Richard Foreman, DR
Alors qu'en début de mois, on faisait le plein d'infos sur Sicario 2, désormais rebaptisé Soldado ("Soldat" en espagnol), c'est aujourd'hui grâce au réalisateur tout juste engagé sur le projet, Stefano Sollima, qu'on en apprend davantage sur cette suite. Mieux, il semble qu'un troisième volet soit même déjà en préparation en coulisses !
Sorti chez nous après une projection remarquée en compétition cannoise, Sicario de Denis Villeneuve fût sans conteste l'un des films chocs de l'année 2015. Porté par Emily Blunt, Josh Brolin et Benicio Del Toro, ce thriller sous haute tension se suffisait à lui-même de prime abord. Mais c'était bien sûr sans compter sur cette manie hollywoodienne de donner une suite à tout film capable d'engendrer quelques billets verts de plus. Sicario 2 fut donc rapidement officialisé avec dans l'idée de centrer cette fois-ci son intrigue sur Alejandro, l'énigmatique personnage campé par Benicio del Toro.
Stefano Sollima, le créateur de la série Gomorra qui reprendra les rênes de ce second volet, s'est confié dans les colonnes de The Independent à propos du projet. Il explique : "C'est un film totalement indépendant, une histoire complètement différente avec simplement deux des personnages que vous avez rencontrés dans Sicario. Ce n'est pas une vraie suite." Rappelons en effet que si Benicio Del Toro et Josh Brolin figureront de nouveau au générique, ce n'est en revanche pas le cas d'Emily Blunt, qui a préféré décliner l'invitation.
"J'ai adoré Sicario. (...) Ce sera un voyage différent dans le même univers", assure encore le cinéaste avant de préciser que cet opus s'intéressera plus aux questions liées à l'immigration qu'au trafic de drogue. Et de révéler : "L'idée est de créer une anthologie de trois films avec les mêmes personnages et dans ce même univers". Soldado ne devrait donc pas être la dernière aventure de Del Toro et Brolin en terre mexicaine puisqu'un troisième épisode semble d'ores et déjà trotter dans la tête de Sollima. À condition bien sûr, que le public soit toujours au rendez-vous.
publié le 16 juin, Pauline Julien
